SOCIETE
Immobilier entre Puisaye et Cure dans l'Yonne : 600 demandes d'achat pour 50 offres
le mardi 28 mars 2017, 16:21 - SOCIETE - Lien permanent
Une nouvelle agence immobilière inaugurée, vendredi, à Coulanges-sur-Yonne, symbolise le développement du marché et les services y afférents dans le sud de l'Yonne entre Puisaye et Cure. Jamais le marché n'a été aussi bas du point de vue des prix. Idem pour les taux (1,5%)
L'agence immobilière Immo Geyer Bourgogne implantée à Vermenton dans le sud auxerrois depuis plus de dix ans, ouvre une nouvelle agence rue d'Auxerre à Coulanges-sur-Yonne, commune rurale nichée dans un cadre bucolique qui offre de nombreux services y compris un cardiologue et un chirurgien dentiste.
Le marché immobilier évolue dans le sud de l'Yonne entre Cure et Yonne à la frontière de la Nièvre.
Les demandes d'achat sont nombreuses, 600, indiquent Marie Geyer et Jonathan Andrade. Mais ils n'ont que 50 offres à proposer. Par ailleurs les demandes de location se multiplient mais il manque cruellement d'offres.
Interview des conseillers immobiliers sur la réalité du marché et sur l'évolution du métier devenu un métier de conseil et de services.
La mairie de Coulanges-sur-Yonne et la fontaine des compagnons flotteurs, l'oeuvre du sculpteur Yves Varanguin et du céramiste Jean-Michel Doix, deux artistes inspirés par Gaudi (DR)
Le monument aux morts unique en son genre (DR)
Marie Geyer et Jonathan Andrade dans la nouvelle agence rue d'Auxerre (DR)
Un hôtel bar brasserie accueillant et couru (DR)
Commentaires
Je reviens sur le nombre nécessairement la seule façon de convaincre les pauvres habitants du département rural. Nous avons suffisamment évoqué le sujet d'un manque cruel de volonté des élus du sud du département mais cela vaut pour l'ensemble de la ruralité départementale. le département est vraiment enclavé pour trois raisons essentielles. La première est un manque crucial des grands élus départementaux à considérer l'appauvrissement économique du département. Comment, mais comment croire que ce département à une heure trente de la plus grande métropole du pays, ne puisse trouver le même essor que d'autres grandes banlieues parisiennes ont trouvé ? Les infrastructures transport ne sont pas du tout mais alors pas du tout à la hauteur de l'ambition d'une dynamique de développement. En second lieu, mettre à plat l'organisation du territoire à partir d'études, d'analyses, de prospectives pour cette ambition citée. Tout simplement bosser à vouloir sauver ce qu'il en reste des zones pauvres. En second lieu, se dépêcher de se replacer sur une dynamique d'emploi en projetant ( cela suffira à lancer le système) ces infrastructures ferrées, cadencées, et promouvoir les richesses de sites et paysages. Sur le troisième plan économique, organiser l'installation de zones franches. Travailler, travailler encore à ces trois éléments d'un développement, cela compte tenu des besoins nouveaux à mettre en exergue au regard notamment des rapides et graves évolutions des pollutions atmosphériques que subissent les Franciliens. Enfin, renverser la table de ces décideurs qui ne décident rien mis à part le partage des postes à responsabilité locales, (savoir que nous aurons bientôt enfin le bulletin pour bien choisir dans ce sens nos nouveaux représentants à cette volonté d'un renouveau départemental) regardons tout autant le manque de volonté des acteurs économiques et sociaux du département se regarder le nombril avec quelques innovations qui n'ont qu'un niveau d’intérêt bien en deçà du sujet , Alors oui, le développement des secteurs ruraux pourront trouver un nouvel essor si nos grands élus le souhaitent, la question est bien là  ! C'est ains aussi que l'immobilier ancien, trouvera l’intérêt qu'on lui souhaite,
Réponse à jpnh : Monsieur, les chiffres cités dans l'article d'Auxerre TV de 50 offres pour 600 demandes reflètent exactement l'état de notre fichier client aujourd'hui. Auxerre tv a repris nos informations très justement. Vous citez la FNAIM, je suis membre de la faim depuis 10 ans maintenant. La FNAIM ne publie pas de chiffres concernant le secteur immobilier dont parle l'article, à Auxerre, à Avallon, à Clamecy où nous savons que le rapport offre/demande est totalement différent. Mais ces chiffres sont bien réels, nous n'aurions pas ouvert une seconde agence si ce n'était pas le cas. Je ne manquerai pas de poser la question à notre président de la FNAIM ce vendredi lorsqu'il sera présent à notre inauguration à 18h00, Mr Stephan SIMPSON. Si vous voulez vous joindre à notre discussion, vous serez le bienvenu. Nous sommes optimistes. Les chiffres reflètent souvent des contextes urbains dans de grands centres urbains, or chez nous dans le Sud de l'Yonne, l'économie est différente, particulière et nous sommes très heureux d'en faire partie. Nous sommes quatre personnes à travailler pour notre petite agence, c'est bien réel, et nous y croyons. Je me demande de quels chiffres vous parlez ? Car la FNAIM ne publie pas les chiffres des fichiers clients des agences ? Nous avons donné cette information à Auxerre tv en toute transparence, peut être avons nous fait une erreur ? Peut être aurions nous dû nous plaindre et faire semblant d'être malheureux ? Non, nous aimons Vermenton, nous aimons Coulanges sur Yonne, nous aimons ces villages entre les rivières Yonne et Cure, nous partageons cela avec 600 clients. Même si certains d'entre eux cherchent un mouton à cinq pates, la majorité existe et grâce à elle, nous pouvons élargir notre zone de chalandise et ainsi répondre à cette demande croissante.
Oui nous aimons aussi Auxerre tv, cela nous fait un point commun. Pourquoi ne peut on pas se réjouir d'une avancée de l'économie ?
Réponse à patpier89 : Madame, nous ne sommes pas responsables du travail de nos confrères. Je suis désolée pour vous, mais votre échec de mise en vente ne concerne pas nos agences de Vermenton et de Coulanges sur Yonne.
Comme je l'ai indiqué sur facebook, les chiffres que vous indiquez sont faux il faut lire 50 demandes et 600 offres voir avec la fnaim. Auxerretv que j'aime bien lire à mal consulté ses informations mai je pense qu'il rectifiera cette contre vérité
Suite au décès de mon époux, cela fait plus de trois ans que la maison familiale est en vente dans plusieurs agences du coin. Sur le nombre d'agences, je peux compter les visites effectuées sur les 2 mains. Elles sont où les 600 demandes ?
Bien des succès ou échecs ont été annoncés et ont fait mentir les pronostiqueurs. J'imagine que le sujet est complexe, mais en tout cas ils semblent vouloir faire "à l'ancienne" c à d côte à côte avec le client qu'il vende ou achète. Ajouter la touche personnelle, le vrai suivi soucieux du contentement réel du client, et non pas un profit teinté de "je m'en fiche moi je fais du pognon".
Alors bonne chance à tous! Ceux de l'agence, les habitants, les acheteurs et les vendeurs!
c'est bien d'avoir cette ambition, mais les arguments d'une reprise sont si maigres, si les Parisiens sont là , aux abois, c'est une lubie que l'on a déjà vu naitre et mourir aussi vite. Une preuve en nombre est nécessairement la seule façon de convaincre les pauvres habitants du département rural ... ! Combien de transactions et pour une population active ou une vente de vieux pour des vieux. Si le courant des parisiens vers le sud du département est sérieux, alors banco, mais je regrette de signaler que le sujet est bien plus sérieux qu'il n'y paraît. Allons, PJG, ne pas laisser trop de rêve, tu sais le sujet, mais c'est tellement beau de voir ces jeunes plein de courage à qui on ne peut qu'encourager à prendre ce choses par le bon sens... !