MISE À JOUR VENDREDI 15 DÉCEMBRE À 16H05

 

Marie Guïte Dufay, présidente de la région BFC, a retiré, vendredi après-midi, avant le vote du budget, la délibération en question, qui avait pourtant été confirmée lors du débat à ce sujet, jeudi matin, en séance plénière.

Le projet est renvoyé en commission pour approfondissement, compte tenu des nombreuses questions posées par les élus de l'opposition et des présidents d'intercommunalité de la région.

 

Derrière la notion d'aide à l'immobilier d'entreprise, il y a des emplois ... (DR)

 

 

Jusqu'à présent c'est 10 pour l'intercommunalité et 100 abondé par la région, en matière de création d'entreprises, d'aide à l'immobilier.

Demain, ce sera peut-être 25 pour les intercommunalités et 100 abondés par la région, mais à condition qu'il y ait bien 25.

Or 25, pour une petite intercommunalité, c'est quasiment impossible comme contribution, surtout s'il y a plusieurs projets d'implantation.

Donc, l'aide à l'immobilier d'entreprise ira forcément vers les grosses intercos comme Auxerre ou Sens. Aux dépens des plus modestes dans les territoires ruraux, aux dépens de la ruralité.

Les conseiller régionaux sont appelés à voter la délibération dans ce sens lors de la session du conseil régional BFC jeudi et vendredi à Dijon.

La motivation de cettte proposition serait une réduction du volume des aides donc de la ligne budgétaire dans une période de disette, où les régions n'ont pas obtenu ce qu'elles voulaient de l'État en matière de dotations. Et un besoin de gérer les services de l'agence économique dont les effectifs ont augmenté.

 

Moins de 40 intercos sur 112

ont signé l'accord de partenariat

 

La ratification des conventions de partenariat entre la Grande Région et les intercommunalités - synonyme de coopération - ne sont pas au rendez-vous. Moins de 40 EPCI sur 112 ont signé cet accord. Et pour cause.

C'est donc fort peu l'engouement pour cette politique publique menée par les hauts fonctionnaires régionaux qui semblent très loin des problématiques d'entreprises et des territoires.

Certains ne sont même jamais venus rencontrer les acteurs économiques locaux, les mêmes, qui à la lueur de la bougie rédigent par 3 fois le même règlement "d'aide à l'immobilier".

Tels des apprentis sorciers ils ne semblent même pas mesurer les répercussions de leurs actions.  Plus personne ne se déplace aux grands événements organisés sur les territoires par la Région.

Face à l'atermoiement et à l'absence de dialogue des interlocuteurs campés sur leurs prérogatives de "chef de file" se crée un véritable fossé, qui se creuse un peu plus à chaque modification des règlements d'intervention.

Le grand perdant de cette gestion technocratique de l'économie : l'entreprise et son développement.