Il était à Charny invité à Festiv'arts dimanche. Charny c'est son fief dit-il. La Puisaye ne m'a jamais lâché. Des votes souvent à 70, 80 %. C'est une reconnaissance.

Il devait aller à Fleurs de vigne à Auxerre qui revenaient sur les quais après quatre années sans. Mais il était évident qu'il choisirait Charny.

Pourquoi cet attachement à la Puisaye ?

"C'est extraordinaire... je ne sais pas pourquoi. C'est comme une fille qu'on rencontre. Je ne connais pas les raisons profondes de cet attachement". C'est au point qu'il envisage de se faire enterrer en Puisaye.

 

La vieille Puisaye

 

Son frère possède une maison à Saint-Amand. Il aime déjeuner au Moulin de Mézilles. Il affectionne les balades en voiture maintenant.

Des lieux ? Jean-Pierre Soisson aime la vieille Puisaye. C'est-à-dire ? Ratilly, Taingy ... j'aime ça.

Il avait loué une petite maison à Tannerre. Il aime cette Puisaye qui respire les hameaux, les gens qui vieillissent, qui vieillissent comme lui.

Son regard sur l'évolution de la Puisaye depuis la fusion des communautés de communes ? "Saulnier n'a pas la compétence, il ne sait pas gérer ça... Il n'a pas le niveau"

"Le problème c'est la hauteur de vue, sans parler de la capacité de gérer les finances publiques et de développer les relations, même si c'est difficile".

Le vieux lion attaché à sa terre poyaudine espère que cela changera. Avant qu'il ne soit trop tard.

 

Pierre-Jules GAYE

 

 

 

Lorsqu'il dédicace ses livres en Puisaye on vient pour le voir, échanger quelques regards, quelques mots. Des moments simples, rares, forts. L'attachement. En fait rien ne se dit vraiment mais tout est dit dans ces instants et ces regards furtifs

 

Jean-Pierre Soisson est inquiet de l'évolution du territoire Poyaudin. Il se pose des questions, lui qui s'est attaché à porter le territoire vers l'excellence (DR)