Avant la mise sur le marché des néonicotinoïdes dans les années 1990, les ruches enregistraient « une mortalité à la sortie de l’hiver de l’ordre de 3 à 5 % », selon cet apiculteur. « Mais cette année en France, les pertes ont pu monter à 60 %, voire 90 % du cheptel dans certains cas », estime-t-il.

« C’est un gros choc de voir notre cheptel mort quand il ne disparaît pas», poursuit l’apiculteur, qui juge que le gouvernement n’a pas réalisé l’ampleur du phénomène.

  

 

 

Inquiets de la surmortalité des abeilles qui vident les ruches, les apiculteurs réclament des mesures de soutien, une quarantaine d'apiculteurs se sont réunis devant la préfecture de l'Yonne.

Témoignages de Jean-Pierre Jobard (Cheney), Marie Nogier (Soucy), Christian Béguigné (Fleury-la-Vallée et Alain Baron (St Sérotin) président de la Fédération de l'Yonne des Apiculteurs.

 

La président  Alain Baron

 

 

 

Marc Guillemain apiculteur à Auxerre route de Chablis

 

 

Christian Béguigné apiculteur à Fleury-la-Vallée

 

 Marie Nogier apicultrice à Soucy