Ministre du gouvernement du Front populaire, ministre de l'Éducation antionale et des Beaux Arts, radical socialiste, réformateur, juif, franc-maçon, résistant, condamné à mort et assassiné le 20 juin 1944 à Molles dans l'Allier par la milice, Jean Zay est entré au Panthéon en 2015.

Ce député du Loiret qui procédait par expérimentation a beaucoup fait dans divers domaines allant de l'éducation nationale qui remplaça l'instruction publique, à la culture avec l'aide à la création pour les troupes de théâtre notamment et en passant par les activités de découverte et sportives populaires.

Jean Zay a institué, au titre de l’Éducation nationale : les trois degrés d’enseignement, l’unification des programmes, la prolongation de l’obligation scolaire à quatorze ans, les classes d’orientation, les activités dirigées, les enseignements interdisciplinaires, la reconnaissance de l’apprentissage, le sport à l’école, les œuvres universitaires ; et au titre des Beaux-Arts : le CNRS le musée national des arts et traditions populaires, le musée d’Art moderne, la Réunion des théâtres lyriques nationaux.

L'ENA, le CNRS avec cette idée qu'il fallait rivaliser avec les fascistes ainsi que la création du Festival de Cannes en remplacement de la Mostra de Venise fascisée par Mussolini, sont quelques marqueurs de cet homme hors du commun dont on attend que sa biographie posthume soit écrite.

Car beaucoup de ses idées ont été reprises, développées, généralisées, en parrallèle de la Ligue de l'enseignement, outil d'éducation populaire par excellence.

 

### VIDEO /// La conférence intégrale de Pascal ORY, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne

/// Le témoignage de la fille de Jean Zay et le débat

 

 

 

 

Hervé Couteille président de la Ligue dd l'enseignement de l'Yonne et Guy Paris représentant le maire d'Auxerre

Le portrait dévoilé à côté d'autres dont Paul Bert et Jean Jaurès