Présentation

 

Quatre circassiens-danseurs tournés vers l’envol apprivoisent l’aichmophobie, ce mal étrange dans un poème atmosphérique à la lisière de la nuit. Le cirque contemporain, et après ? Le cirque d’anticipation peut-être… Marc Brillant avait hypnotisés à la roue Cyr dans Cabaret Cyrk en février 2017. Il revient au sein du Quatrième corollaire en maître d’œuvre d’un tableau post-apocalyptique digne de l’heroic fantasy.

Songe en mouvement, J’ai peur des parapluies se raconte sans paroles mais s’appuie sur la charge émotionnelle du son et de la musique, qui font courir mille histoires potentielles sur le plateau.

Composé comme une suite de tableaux saisis entre ombre et lumière, le spectacle décrit les tribulations d’un personnage en proie à d’étranges rencontres : créatures de la nuit primitives, dames blanches, corps arachnéens, figures inquiétantes cherchant à entraver le mouvement…

Autant d’apparitions qui s’inscrivent sur une toile de fond translucide peinte en direct, lacérée, mouvante et sujette à toutes les transformations… Objet fétiche de ce spectacle à clefs, le parapluie surgit de loin en loin comme un présage funeste aux mains d’on ne sait quel mauvais génie.

Il se manifeste aussi en agrès de cirque XXL étincelant : un immense mât chinois surmonté de baleines suspendu dans l’espace en pleine révolution. Une échappée salutaire vers le bleu du ciel ?

 

 

 

 

 

 

Répétitions, mardi après-midi au théâtre

 

Vincent Taraud et Marc Brillant (DR)