Mardi 18 heures place de l'Hôtel de Ville à Auxerre (Photos Merouan Mokkadem)

 

Auxerre place de l'Hôtel de Ville, mardi 19 heures : plus de 500 personnes se sont rassemblées contre l'antisémitisme et tout ce qui pousse à séparer et rejeter les êtres humains.

L'antisémitisme c'est le rejet des valeurs de la République, la négation de ce qui fonde la République.

L'appel à l'union contre l'antisémitisme, signé par plusieurs partis politiques et organisations au niveau national, a été lu.

Des applaudissements prolongés ont succédé à cette lecture, avant que les personnes rassemblées n'entonnent La Marseillaise.

Environ 20 000 personnes se sont réunies dans la soirée place de la République, à Paris. La plupart des chefs de partis politiques étaent présents ainsi que les anciens présidents de la République François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Plus tôt, à l’Assemblée, Edouard Philippe a confirmé sa volonté de légiférer, quand Emmanuel Macron s’est rendu au Mémorial de la Shoah avec les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.

 

 

 

 

 

 

L'Arc Républicain cible un refus

aux actes racistes et antisémites

  

 

Ce mercredi 19 février à 18H30 s'est tenu place de l'hôtel de ville à Auxerre une manifestation
organisée par l'arc républicain composé des différentes couleurs politiques locales en guise de désapprobation radicale contre les actes antisémites perpétrés récemment en France.

On pouvait constater la présence de plusieurs élus issus de la majorité municipale sur le perron tels Guy Férez, le maire d'Auxerre ainsi que le premier adjoint  Guy Paris, Jean-Philippe Bailly adjoint au commerce et au numérique, M. Souris adjoint aux ressources humaines, Mme Isabelle Poifol-Feirrera, l'adjointe à la culture, ainsi que nombre d'autres élus de la majorité et de l'opposition.

Bernard Moraine, maire de Joigny, élu républicain du front de gauche, Jean-Philippe Saulnier-Arrighi, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre et référent d'Agir 89, Mme Isabelle Froment-Meurice, vice-présidente du Conseil Départemental de l'Yonne, conseiller départemental du canton Coeur de Puisaye, ont répondu à cet appel républicain, revêtus pour la plupart de l'écharpe tricolore.

Le directeur du cabinet du maire d'Auxerre, Marc Picot, était également présent, soucieux et très attentif du déroulement des instructions et consignes formulés aux services de la police municipale ainsi qu'à l'encadrement sécurisé de la place par les services de la police nationale.

Des représentants d'associations comme la ligue des Droits de l'Homme ou bien encore un jeune adulte de la Jam, ce mouvement en marche caractérisé par l'appui de la jeunesse macronienne.

Cinq cent personnes environ composaient un public posté sur la place, presqu'en demi-cercle vu du perron de l'hôtel de ville, et en forme de couronne demi saillante vue du balcon feronné.
D'ailleurs, une personne vociférant dans le public, signala la présence symbolique des gilets jaunes et un autre, celle de la franc-maçonnerie.

Cette manifestation programmée à l'échelle nationale était donc une indignation de mémoire pour affirmer haut et fort qu'au sein de notre démocratie républicaine une et indivisible, la barbarie raciste et antisémité n'avait ni sa place et ni un droit de cité aux fins de pourfendre les valeurs d'humanisme, de tolérance et de fraternité qui assoclent nos identités plurielles dans l'hexagone français. Valeurs philosophiques issues de la Révolution Française et du siècle des lumières.

Ainsi, dans une communion presque solennelle, un discours prononcé ou pré-enregistré commençait
à égréner, réciter et nommer la chronologie des actes de barbaries antisémites apparues ces derniers temps en France.

Puis, dans un second temps, le chanteur Gérard André, directeur de théâtre de la closerie d'Etais-La-Sauvin en Puisaye-Forterre,  fit la grace de chanter une chanson puissante, poétique et qui résonne encore haut et fort dans les cœurs sensibles, la chanson de Jean Ferrat : « Ma France ».

A la fin de ce chant, le public a applaudi très chaleureusement mariant chaleur, émotion et recueillement.

Bravo encore à Gérard André pour avoir interprété et chanté cette très belle chanson du patrimoine poétique de la chanson française. Et oui ! Quelle belle France ! Et qu'elle est belle ma France.
Enfin, vint la minute de silence portée en l'honneur des victimes des actes racistes et antisémites, qui ponctua et finalisa cette manifestation de ce mardi. Avec la Marseillaise.

Le public dessera progressivement ses liens pour laisser place à une place presque vide et déserte.



Merouan MOKADDEM

 

 Sur le perron de l'Hôtel de Ville, les élus de toute part

 

Bennard Moraine

Guy Férez

 

 

À droite, on aperçoit des gilets jaunes


Écharpes tricolores sur le perron

Un jeune adulte de la Jam (DR)

 



  Isabelle Froment-Meurice, vice-présidente du conseil départemental en charge de la culture, adjointe au maire de Villiers-Saint-Benoît en Puisaye et secrétaire départementale de la Fédération du parti Les Républicains 89 (DR)