Le cellier du Petit Pontigny à Chablis (DR)

 

 

Dans l’hypothèse où Chablis Villages et Terroirs accepterait de se séparer de PONTIGNY, il faudrait que NOYERS-SUR-SEREIN lui soit affecté en compensation. Par contre, NOYERS est sur une troisième communauté de Communes, celle de Serein.

L’éventuel découpage impliquerait trois communautés de communes, et donc affaiblirait la communauté de communes de Serein qui serait sans doute dissoute et absorbée par celle de Avallon-Vézelay-Morvan.

Yves DELOT propose à Dominique CHARLOT de rencontrer ensemble le Préfet de l’Yonne pour exposer ce cadre d’action et souhaite que ce découpage soit mis en place au 1er janvier 2020.

En fait l'action plan d'André Villiers qui cherche à faire bouger les lignes, envoie au front Yves Délot qui fonce sur l'abbaye agitée comme un chiffon rouge.
La seule ambition de André Villiers n'est pas de fragiliser la communauté de L’Isle-sur-Serein en prévision des élections sur Avallon.

Le député considère que le chablisien a une dette envers Pontigny car ce sont les moines qui ont créé le vignoble autour du Petit Pontigny.

Le député estime que le joyau patrimonial intact de Pontigny transmis par les moines cistérciens ne saurait être géré que par la bonne instance : pas la région trop éloignée avec une présidente qui lève les bras au ciel lorsqu'on lui en parle dixit André Villiers qui l'a rencontrée, une région inerte depuis trois mandats, depuis l'achat en 2003 par Jean-Pierre Soisson alors président de la Bourgogne. Une région qui fait la sourde oreille, bref, qui n'en a rien à faire.

Le bon échelon pour André Villiers serait le Département qui pourrait ensuite déléguer partiellement la gestion et l'animation du domaine de Pontigny. Mais il n'est pas question de se précipiter, quand bien même la région serait prête à céder le domaine de Pontigny pour l'euro symbolique, ce qui la déchargerait de frais annuels de l'ordre de 250 000 euros.

Une pierre dans le jardin de son successeur, Patrick Gendraud, à la tête du Département, actuellement en déplacement au Japon.

 

P-J. G.

 

 

 

 La commune de Chablis loue oue l’hôtel Gras au bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVP) qui a entièrement rénové le bâtiment (DR)

 

Le Petit Pontigny à Chablis

 

Des religieux de l’abbaye de Pontigny, située à une quinzaine de kilomètres, s’installent à Chablis dès 1118. Le terrain autour de leur abbaye ne se prêtait pas bien à la viticulture. Ils ont conclu un accord avec les moines de Saint-Martin qui les autorise à exploiter 36 arpents de vignes.

Leurs bâtiments, le Petit Pontigny, entièrement détruits par l’incendie de 1568, sont reconstruits en 1619.

"Un grand cellier longe le vieux chemin de ronde des remparts du faubourg, rue Benjamin Constant, et le bâtiment principal a gardé sa belle allure du 17e siècle. La propriété a appartenu à la famille du général Gras, (inventeur du fusil portant son nom), qui y mourut en 1901".

La commune en devint propriétaire en 1950. Elle loue l’hôtel Gras au bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne qui a entièrement rénové le bâtiment. Le cellier a été complètement restauré en 1992. La mairie le loue pour des manifestations diverses.

Un superbe pressoir à abattage est exposé, sous abri, dans la cour d’honneur.

L’entrée principale se trouve rue de Chichée qui commence place du général Gras où se trouvait la troisième pierre des morts. "Ces pierres permettaient aux porteurs de cercueils de se reposer sur un parcours de plus d’un kilomètre depuis Saint Martin jusqu’au cimetière".

(Informations et extraits provenant du livre de Louis Bro et Michel Moreau : "Chablis, porte d’or de la Bourgogne")

 

Le vieux pressoir à abattage est exposé, sous abri, dans la cour d’honneur (DR)