Salaires, pénibilité et surtout suppression de postes figurent parmi les premières revendications des ensiegnants du public comme du privé, à l'appel des syndicats. C'est une première et cela traduit la gravité de la situation dans l'enseignement.

Les fédérations et syndicats de l’éducation nationale, appellentdonc à la grève marci. Leur première revendication, ce sont les16 000 postes supprimés lors de cette rentrée.
Dans l'Yonne, il y en a eu 34 dans le public et 6 dans le privé.
Des assemblées générales ont lieu mardi matin à 10 heures à Auxerre, Sens, Tonnerre et Migennes.
La manifestation unitaire partira de l'inspection académique à 15 heures à Auxerre en direction de la préfecture.

60% d'enseignants en grève dans le primaire

Les syndicats FSU, CGT, Sgen-CFDT et Unsa du public, rejoints par des organisations du privé, appellent à la grève mardi dans tous les secteurs de l'éducation pour peser sur le budget 2012.

Dans le primaire, en application des textes qui régissent le service minimum d’accueil (SMA) les enseignants qui envisagent de faire grève sont tenus de se déclarer au moins 48 h à l’avance, afin d’organiser l’accueil des élève

Pourcentage d'enseignants grévistes par département :

  • 64% en Côte d'Or
  • 60% dans la Nièvre
  • 55% en Saône-et-Loire
  • 50% dans l'Yonne

Pour une moyenne nationale de 53,75%.

Cette loi ne s'appliquant pas au secondaire, on ignore à quel point la grève sera suivie demain dans ce secteur de l'éducation nationale.

Les syndicats exigent "l'arrêt des suppressions d'emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d'assurer la réussite de tous les élèves", dans un communiqué commun.