SOCIETE
José Machado l'enseignant licencié pour avoir giflé un élève gagne en appel
le mercredi 12 octobre 2011, 19:47 - SOCIETE - Lien permanent
Un enseignant Auxerrois, licencié pour avoir giflé un élève qui l'insultait, a eu gain de cause devant la justice
Gilles Machado, professeur de sport, avait été licencié en novembre 2008. Il avait porté l'affaire devant la justice. La Cour d'appel de Paris vient de lui donner raison. La justice a jugé qu'il n'y avait pas eu de faute grave : le licenciement a donc été déclaré nul.
A l'époque des faits, José Machado enseignait au CFA BTP (centre de formation des apprentis du bâtiment et des travaux publics) d’Auxerre. Un jour, excédé, il a frappé un apprenti qui se moquait de lui. L'établissement décide alors de le licencier.
"Gifler un élève, ce n'est pas une chose à faire", reconnaît l'enseignant. "Mais, cela ne méritait pas le licenciement", estime-t-il. Selon José Machado, son employeur a profité de cette affaire pour se débarrasser de lui, car il était représentant syndical.
Le professeur de sport décide d'aller devant le tribunal des prud’hommes. Il obtient alors sa réintégration et 20 000 euros de dommages et intérêt. Le CFA BTP d’Auxerre avait fait appel de cette décision.
Mais, la Cour d'appel de Paris vient de confirmer le jugement rendu en première instance. Elle a octroyé un peu plus de 40 000 euros de dommages et intérêt à José Machado. Cette fois, il ne demandait pas sa réintégration. "Je ne veux plus retourner dans cet établissement", a-t-il déclaré.
"Gifler un élève, ce n'est pas une chose à faire", reconnaît l'enseignant. "Mais, cela ne méritait pas le licenciement", estime-t-il. Selon José Machado, son employeur a profité de cette affaire pour se débarrasser de lui, car il était représentant syndical.
Le professeur de sport décide d'aller devant le tribunal des prud’hommes. Il obtient alors sa réintégration et 20 000 euros de dommages et intérêt. Le CFA BTP d’Auxerre avait fait appel de cette décision.
Mais, la Cour d'appel de Paris vient de confirmer le jugement rendu en première instance. Elle a octroyé un peu plus de 40 000 euros de dommages et intérêt à José Machado. Cette fois, il ne demandait pas sa réintégration. "Je ne veux plus retourner dans cet établissement", a-t-il déclaré.
Commentaires
Toute cette procédure n'avait pas lieu d'être ! C'est indéniable que ce licenciement fut abusif et ce fut une fausse excuse, ce n'était que l'occasion pour s'en séparer.
Moi aussi, en tant que collègue, je suis victime d'OMERTA, à la seule différence, c'est que mon cas qui dure depuis 2003, n'a pas été médiatisé !
Mais les résultats sont qu'il perd à chaque rendu de jugement ! Il devrait ressentir une sentiment de culpabilité de faire dépenser des sommes considérables, mais au vue de l'article fait sur l'Y.R. laisse penser le contraire. Il est vrai que ce ne sont pas deniers personnels !!
Il prend du plaisir à nuire aux personnes qui sont en désaccord avec ses idées !!!!