Gilles Machado,  professeur de sport, avait été licencié en novembre 2008. Il avait porté l'affaire devant la justice. La Cour d'appel de Paris vient de lui donner raison. La justice a jugé qu'il n'y avait pas eu de faute grave : le licenciement a donc été déclaré nul.
 
A l'époque des faits, José Machado enseignait au CFA BTP (centre de formation des apprentis du bâtiment et des travaux publics) d’Auxerre. Un jour, excédé, il a frappé un apprenti qui se moquait de lui. L'établissement décide alors de le licencier.

"Gifler un élève, ce n'est pas une chose à faire", reconnaît l'enseignant. "Mais, cela ne méritait pas le licenciement"
, estime-t-il. Selon José Machado, son employeur a profité de cette affaire pour se débarrasser de lui, car il était représentant syndical.
Le professeur de sport décide d'aller devant le tribunal des prud’hommes. Il obtient alors sa réintégration et 20 000 euros de dommages et intérêt. Le CFA BTP d’Auxerre avait fait appel de cette décision.

Mais, la Cour d'appel de Paris vient de confirmer le jugement rendu en première instance. Elle a octroyé un peu plus de 40 000 euros de dommages et intérêt à José Machado. Cette fois, il ne demandait pas sa réintégration. "Je ne veux plus retourner dans cet établissement", a-t-il déclaré.