ENTRETIENS
Matthieu Aschehoug de Joigny
le lundi 14 mai 2012, 12:27 - ENTRETIENS - Lien permanent
Mathieu Aschehoug est un jeune auteur compositeur Brito-Bourguigno-Norvégien. Il vient de publier son deuxième album "Je te tuerai un jeudi". Entretien à bâtons rompus avec un talent qui a vécu son enfance à Senan dans l'Aillantais et son adolescence à Joigny
Smart & Piggy
Glory
Poésie
Petit Monsieur
Le projet « Askehoug » est né en 2008 sous l’impulsion de Matthieu Aschehoug , auteur compositeur inspiré formé aux arts-plastiques et passé par le métier de musicien au service du cinéma, du dessin animé et du théâtre entre autres et de chanteurs dont Louis Chedid.
Rejoint rapidement par le batteur Nico« le K » (Rwan, Dominique Dimey) et le contrebassiste James Sindatry (Batlik, Lartigo) sur disque comme en concert.
Un premier album autoproduit voit le jour en 2009 sous le nom de Smart&Piggy. Un patchwork habile et malicieux flirtant entre la musique classique et le hip hop au service d’une chanson française « à l’ancienne ». Déjà, la pochette donne le ton : on y découvre un chanteur torse nu et au port de tête chevaleresque et conquérant. Caché sous un second degré assumé ,une profonde sensibilité se dégage.
Servis par une voix grave et profonde les textes sont imagés et soignés. Une plume un rien provocatrice mais jamais cynique surfant sur des musiques complexes. Bref un premier disque ambitieux et particulier ne ressemblant à rien. Un certain succès auréole le chanteur et ses associés. En effet Askehoug en concert est un très bon spectacle.
Les tremplins des chorus des Hauts de Seine, du zebrock, le conduisent en finale et en 2011 Le Mans cité chanson et les rencontres Mathieu côte lui décernent le premier prix !
Une petite centaine de concerts plus tard le trio revient avec un second album intitulé « Je te tuerai un jeudi ». Toujours autoproduit (la liberté a un prix), l’ouvrage ouvre de nouvelles portes.
Plus mystérieux et envoûtant que le précédent opus, mieux produit grâce à l’ingénieur du son Bertrand Lantz (Melle K, Brigitte). La maturité se sent, la voix à pris de l’altitude et les mélodies se font plus évidentes.
A ceux qui le disent barré, Askehoug répond qu’en cherchant juste la beauté, une certaine poésie lui est tombée dessus, et qu’il tient pour modèle les chanteurs les plus libres de notre bon vieux pays.
En terme d’influence, Alain Bashung vient en tête pour son côté expérimental, les Beasty Boys pour leur côté hip hop foutraque et décalé, Serge Lama pour le lyrisme désuet, Jean Rochefort pour l’humour, la poésie et une certaine ressemblance physique .
Commentaires
Les textes sont intéressants, prometteurs... il faut aller plus loin encore....
On découvre un style particulier et un jeune homme bien "normal" même s'il a choisi une voie artistique pour mettre du pain sur la table. Talent, belle personnalité, gentillesse... Bonne chance pour l'Olympia!
J'aime ces interviews "à bâtons rompus" car elles gardent un débit et un contenu naturels.
Eh bien je pense que vous êtes "bien parti", Mathieu Askehoug! Une voix qui plaira à toutes les générations, musique aussi, avec la touche de jeunesse qui parle aux gens de votre génération...
Si je devais donner un avis sur la musique et les paroles des chansons concoctées par ASKEHOUG, je dirais qu'il émane à ce jour de ses tripes quelquechose de profond, une maturité palpable non feinte qui le fait exister et avancer dans sa passion.r. Sa voix aux multiples accents parlée et chantée de l'aigü au grave, chaude et puissante est ce qui capte l'attention dès les premières notes, les premières phrases...
Sur scène, l''homme et le chanteur occupent tout l'espace, dans un rythme auquel tu ne peux échapper. Une vraie présence très chaleureusement musicale.
Allez, Fonce ASKEHOUG. On t'aime... ton fan club de l'Yonne