Après le grand succès de la première, le 21 avril 2012 à Saint-Léger-Vauban, village natal du maréchal (quatre rappels dont deux debouts par une salle comble), une dizaine de lieux ont déjà demandé cette pièce dans l'Yonne, la Nièvre en Ile-de-France et en Belgique. Cette pièce a été jouée à Coulanges/Yonne, Étais-la-Sauvin, Tannay, Cravant, Courson-les-Carrières et est progammée en plusieurs lieux en 2013.
 
Vauban est interprété par Max Douchin, de St-Didier, qui a commencé sa carrière de comédien avec Ariane Mnouchkine et a été vu dans une cinquantaine de film. Il a gagné l'Hélianthe d'or du Festival de théâtre du pays de Coulanges sur Yonne avec son spectacle "Le chevalet des arts Mesnager".

Louis XIV est joué par Michel Barda, de Crain, qui remonte ainsi sur scène, 45 ans après y avoir goûté en jouant pour Ariane Mnouchkine, au tout début du Théâtre du Soleil.

Vauban, connu comme militaire et bâtisseur, l'est bien moins comme économiste, humaniste, précurseur.
Il a convaincu Louis XIV de revenir en 2012 car il veut lui démontrer que nombre de ses propositions d'alors non pas été suivies et pourraient l'être encore 300 ans après. Sur des sujets aussi divers que l'élevage des cochons, la replantation d'arbres, le développement des colonies d'Amérique ou la monnaie unique européenne.

Cette pièce historique est enrichie d'humour mais donne matière à reflexion quand les deux hommes, très distants au début, se mettent à comparer les périodes après leur rapide passage dans la France d'aujourd'hui.

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Petit théâtre à l'italienne au 2ème étage de la mairie datant de 1830 restauré en 2009.

Théâtre Perché
9 place Emile Blondeau
89210 Brienon-sur-Armançon
Tél. :
08 99 10 05 41 


 

 


 

 

 

Sébastien le Prestre de Vauban

Interview de l'auteur Michel Barda

 

 

Sébastien Le Prestre de Vauban

 

Né le 15 mai 1633  à Saint-Léger-de-Foucheret (aujourd'hui Saint-Léger-Vauban)
Décès le 30 mars 1707 (à 73 ans) Paris
Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban (le 15 mai 1633 - 30 mars 1707) est un homme à multiples visages : ingénieur, architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien et essayiste français. Il est nommé maréchal de France par Louis XIV à la fin d'une carrière hyper-active.
Vauban préfigure, par nombre de ses écrits, les philosophes du siècle des Lumières. Comme le souligne Fontenelle dans l'éloge funèbre prononcé devant l'Académie, Vauban a une vision scientifique, sinon mathématique de la réalité et en fait un large usage dans ses activités.
Expert en poliorcétique, il donne au royaume de France « une ceinture de fer » pour faire de la France un pré carré -selon son expression- protégé par une ceinture de citadelles. Il conçoit ou améliore une centaine de places fortes. L'ingénieur n'a pas l'ambition de construire des forteresses inexpugnables, car la stratégie consiste alors à gagner du temps en obligeant l'assaillant à immobiliser des effectifs dix fois supérieurs à ceux de l'assiégé. Il dote la France d'un glacis qui la rend inviolée durant tout le règne de Louis XIV — à l'exception de la citadelle de Lille prise une fois — jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, période où les forteresses sont rendues obsolètes par les progrès de l'artillerie.
La fin de sa vie est marquée par l'affaire de la Dîme Royale : Dans cet essai, distribué sous le manteau malgré l'interdiction de diffuser, Vauban propose un audacieux programme de réforme fiscale pour tenter de résoudre les injustices sociales et les difficultés économiques des « années de misère » (1692-93-94 sont des années de disette alimentaire épouvantables) de la fin du règne du Roi Soleil.
Douze ouvrages de Vauban, regroupés au sein du Réseau des sites majeurs de Vauban, sont classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO le 7 juillet 20081,2. Le musée des Plans-reliefs aux Invalides à Paris, contient un nombre important de maquettes et de plans-reliefs de ces places.