Fin de grève. L'accord de fin de conflit a été signé par les parties, samedi. La direction s'est engagée a payer les 10 jours de grève ainsi que les primes 2011 et 2012 et à ne pas sanctionner les grévistes.

Mais le plan social (PSE, plan de sauvegarde de l'emploi) qui prévoit 50 licenciements est maintenu. Un plan que conteste fondamentalement les salariés.

Les salariés ont obtenu de la direction ce que celle-ci leur devait, mais il n'y a pas d'avancée, estime pour sa part le leader José Folgado.

Le préfet de l'Yonne a joué un rôle majeur dans la résolution du conflit en amenant la direction autour de la table de discussion.

Action en justice

Le mouvement de contestation du plan social prévoyant la suppression de 50 emplois prend donc une nouvelle tournure.

 

Pendant que les palettes continuent de se consumer, les représentants CGT réfléchissent aux « actions en justice » à mener « contre l’employeur », « pour faire reconnaître que leurs droits sont bafoués ». Les salariés n’entendent pas non plus lâcher leurs revendications autour de « la réouverture de la procédure de départs volontaires ».

Selon leur avocat parisien, Me Jean-Christophe Yaeche, « les salariés réfléchissent aux moyens à employer pour saisir la justice afin de faire respecter leurs droits ». « On va attaquer au pénal et contester le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) dans sa globalité, a insisté le cégétiste José-Carlos Folgado. Car nous savons bien qu’au-delà de ce plan, c’est l’usine entière qui est en danger. »