Dans cet ouvrage  Jeannette BOUGRAD réaffirme avec force son attachement à la laïcité et aux valeurs républicaines : un combat permanent. Elle participera également, en soirée, à une "tenue blanche" au "Réveil de l'Yonne", loge maçonnique Auxerroise affiliée au Grand Orient de France.

Jeannette BOUGRAD à la librairie "Obliques" rue Joubert (DR)

L'auteur de "Ma république se meurt"  s'exprime devant notre caméra sur la laïcité et la référence française sur ce sujet dans le monde entier tout en regrettant que dans notre pays la République ait fait preuve des plus grandes faiblesses. Elle revendique un "athéisme émancipateur"; dénonce les intolérances de tout bord, les ravages d'un communautarisme exacerbé et menaçant. Jeannette BOUGRAD ne semble pas très optimiste sur les évolutions à propos de ces questions fondamentales. Pour autant elle refuse d'abandonner ce combat souvent dangereux et qui ne lui a pas valu que de la "reconnaissance"

Dans une dernière partie de l'entretien, Jeannette BOUGRAD revient sur l'origine de son engagement politique, sa naissance au contact de Gaullistes sociaux tel le grand juriste Pierre Mazeaud. Elle évoque également Léon Hamon, René Capitant et la lutte perdue de ces Gaullistes sociaux face au libéraliseme "Pompidolien". Elle refuse cependant de condamner la "globalisation et la mondialisation" ou la construction européenne, ne voulant en considérer que les éléments positifs.

"Le livre est important pour comprendre le monde politique d'aujourd'hui, ses dérives. On y trouve les pistes de ce qu'il faudrait mettre en oeuvre pour que nos valeurs républicaines perdurent en France. L'ouvrage est courageux, l'analyse intelligente. On y découvre des hommes politique de gauche comme de droite, souvent plus soucieux d’être ou de rester élus plutôt que d'avoir un comportement responsable en regard de l'avenir de notre démocratie et de cette "fameuse République". Josette BOUGRAD constate que malheureusement, souvent, "ce n'est  pas l’honnêteté qui triomphe".