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Mais que cherchait Julie Michel disparue dans l'Ariège ... ?
le mercredi 14 août 2013, 12:15 - SOCIETE - Lien permanent
Les informations autour de la disparition de la jeune Auxerroise de 26 ans, Julie Michel, sont chiches, parcellaires et débouchent sur un monde inconnu et forcément montré du doigt, celui des communautés marginales... En somme, le diable est dans les parages. Tentative de décryptage
L'Auxerroise Julie Michel, 27 ans, petite fille de feu Claude Michel, figure locale, récupérateur de matériaux de qualité à l'Ocrerie à Auxerre, fille du frère de Didier Michel, entrepreneur Icaunais, adjoint au commerce à Auxerre, a disparu dans le secteur du col du port de L'Hers, un col de la chaîne pyrénéenne dans l'Ariège. La mère de Julie a donné l'alerte au commissariat d'Auxerre étant sans nouvelles depuis le 17 juillet.
Le véhicule de la jeune femme a été retrouvé début août, garé à proximité du col du Port de l’Hers, à 1 500 m d'altitude. Fermé à clé et contenant ses effets personnels dont son téléphone portable.
Les recherches sont toujours en cours, dans les Pyrénées ariégoises, pour retrouver la trace de Julie.
Julie Michel (DR)
Le col de Port de l'Hers, est situé dans une vallée connue pour abriter de nombreuses communautés qui vivent en quasi-autarcie, en marge de la société. La piste de ces communautés isolées est l'une de celles suivies par les services de gendarmerie du groupement de l'Ariège, qui poursuivent leurs investigations sur le terrain. Plusieurs hypothèses ont été envisagées : une randonnée qui aurait mal tourné (Julie aime les balades dans les bois, mais elle ne « fait pas spécialement de randonnée » a précisé sa soeur), un enlèvement, un suicide, le choix d'une autre vie au sein d'une communauté ... Aucune piste n'est exclue ni négligée.
Les policiers auxerrois, cosaisis du dossier, enquêtent de leur côté pour retrouver la trace de la jeune femme.
La douleur des parents et des proches face à l'incertitude s'avive au fur et à mesure que les jours passent sans nouvelles. Cette disparition laisse interdit et perplexe.
Outre un changement d'air pour les vacances, que pouvait bien aller chercher Julie Michel dans l'Ariège ? Elle était partie en vacances dans le sud avec une amie qui est rentrée dans l'Yonne au bout de quelques jours comme prévu.
Sa famille ne s'est d'abord pas inquiétée de ne pas recevoir de nouvelles, pensant la jeune femme en bonne santé en train de profiter de ses vacances. Mais tout a changé avec la découverte de la voiture de la jeune femme. Les enquêteurs ont constaté que le véhicule était fermé et ils ont retrouvé ses effets personnels. La jeune femme n’était pas joignable par téléphone puisqu’il était fermé. Il a été découvert dans la voiture. Les informations concernant cette disparition sont peu nombreuses, mais la jeune fille souhaitait continuer ses vacances en solitaire et voulait se rendre au Pays Basque.
Aujourd'hui, c'est la piste des "marginaux" qui est explorée systématiquement par les gendarmes. Cette piste ouvre la voie à tous les fantasmes d'autant plus que personne ne sait ce qu'il en est au juste. Le diable reviendrait ainsi roder dans les parages. Tentons de démythifier cette "piste" pour mieux comprendre.
L'Ariège en pointe en architecture alternative
Il faut d'abord savoir que l'Ariège est devenue une source de diffusion de modèles architecturaux et écologiques. Éco-construction rime avec agriculture biologique, énergies propres, phytothérapies, etc. Tout un patrimoine « vert » dont le département veut faire son image de marque.
Les « Néoruraux », les « Hippies », les « marginaux », les « Pelute », sont arrivés en Ariège dans les années soixante-dix. Impossible d'avancer un chiffre, une chose est sûre : ils étaient jeunes et nombreux. Ils ont envahi les montagnes dépeuplées. Ils ont trouvé et retapé des villages abandonnés auxquels ils ont redonné vie. Quelques-uns sont repartis, beaucoup sont restés.
Les rénovations de ruines et de granges délabrées se sont faites la plupart du temps sans permis de construire. L'époque était peu tatillonne, éprise de libertés avant tout, et qui se souciait de ces baraques en ruine ? Il fallait être fou pour s'y intéresser. Les marginaux en ont gardé un goût pour la discrétion qui perdure aujourd'hui.
Ces « auto constructions » avant l'heure ont innové en partant de l'habitat traditionnel. « Autrefois, les paysans passaient l'hiver au coin du feu et l'été, ils vivaient dehors. » dit Jacques. « Alors, on a modernisé en gardant le style ariégeois, en mariant la pierre, le bois et le verre ». Les maisons se sont ouvertes sur la nature, en communion avec elle, à travers de larges baies vitrées, des fenêtres agrandies, ovales, rondes.
Parmi ces « architectures libres, spontanées, sauvages, marginales, autodidactes, novatrices » (Jean Soum : archilibre.org.) se trouvent quelques chefs-d'œuvre. Ces lieux sont toujours discrets, ainsi deux ou trois jardins d'Éden, suspendus au-dessus des torrents de la Barguillère ou encore des « maisons de Blanche neige » (parole de postière), disséminées un peu partout dans les montagnes ariégeoises, si artistiques qu'elles rendent la nature encore plus somptueuse.
Dans le Seronais, la maison de Lili et Laurent est de celles-là. Des photos du lieu ont déjà été publiées dans des revues et des éditions internationales dont « Homework » aux États-Unis, une revue pionnière en matière d'architectures alternatives, initiée par les célèbres charpentiers californiens des années soixante-dix et dévouée à la promotion des architectures les plus novatrices, depuis les maisons flottantes d'Amsterdam jusqu'aux dômes américains, etc.
Les Américains présentent le home très ariégeois de Lili et Laurent comme « Une maison ronde au cœur de la forêt, sur une base de marbre rose, surmonté de bois tordus Tel était (le) contrat avec les Esprits qui protègent l'harmonie de ce lieu » Laurent parle de son travail comme « d'un délire expérimental ». Les voisins préfèrent dire que c'est une maison de poète.
Les auto constructions ariégeoises, toujours écologiquement correctes, prennent de multiples formes au gré de l'imagination de leurs habitants ou de leurs moyens : yourtes en bois, tipis, maisons en paille et terre, toits végétaux, cabanes en bois (une centaine environ).
Dans les magazines branchés parisiens, la dernière mode propose des week-ends hors de prix aux citadins stressés pour changer d'air et vivre perchés sur une cabane dans les arbres. L'Ariège, sans le savoir, semble très en avance sur cette dernière tendance, celle qui tend à réconcilier l'homme contemporain avec la nature. (Avec Martine Ravache)
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Toute personne qui détiendrait des informations qui permettraient de localiser Julie Michel est invitée à contacter la gendarmerie d'Oust, au 05.61.66.80.17.
Commentaires
- " En somme le diable est dans les parages" ... Elle ne pensait pas si bien dire, madame la journaliste Martine Ravache.
Bonjour à tous.
Bien que parfois farfelues, toutes les idées sont bonnes à prendre pour retrouver Julie. J'ai décidé il y a peu de temps (je n'avais pas entendu parler de sa disparition avant) de me joindre aux investigations, aussi bien sur internet, que sur le terrain.
Cet article fait aussi mal au coeur en ce qui concerne les personnes désignées comme marginales. Il semblerait d'après cet article, que choisir une vie différente, cache forcément un esprit criminel. Bref, passons sur ça, car ce n'est pas le sujet.
D'après les renseignements que j'ai pu recueillir jusqu'à présent, j'écarte l'idée du suicide et m'oriente plutôt sur une recherche locale, une chute accidentelle, car cet article, en dehors de la vie des "marginaux", reste très flou et ne donne que très peu d'infos intéressantes pour retrouver Julie.
Une autre piste mènerai à une secte vénérant "Enki".
Si des personnes ont des informations sur cette secte et comment s'en approcher, je les invite à me contacter via email c0rrupt3d.5y5t3m@gmail.com (je demande aux admins et modérateurs de ne pas effacer mon adresse email de ce message et j'en assume totalement la responsabilité. Il est important que l'on puisse me contacter. Merci d'avance.), car certains indices, dont son tatouage sur l'avant bras, montrent que Julie avait des contacts avec la "tête" de cette secte.
Je demande que l'on me contacte seulement pour DU CONCRET et non pas pour des idées de personnes à l'imagination débordante. Nous ne sommes pas dans une série télé et c'est du sérieux. Merci de bien vouloir respecter ceci.
Cordialement,
Fred.
Je crains le pire..je vous explique pourquoi : voiture retrouvée fermée a clefs,affaires personnelles retrouvées,portable,argent et vêtements.une jeune femme de 27 ans est une proie facile surtout toute seule près d'un col a 1500 mètres.Pourquoi serait elle montée dans un camion?Ca ne tient pas la route!elle avait une voiture.Alors je ne vois qu'une chose: l'enlèvement et séquestration surtout qu'elle comptait se rendre au pays basque..je pense que malheureusement elle a fait une mauvaise rencontre,très mauvaise et voilà ..on a retrouvé sa voiture et pas elle et ca du se produire peu a peu son déjeuner près du col.Elle a été repérée c'est gros comme une maison et hélas ca serait pas la première fois que ca se produit..les tarés sont nombreux et il suffit d'une fois..
Bonjour!
Si elle a rencontré un mec de la route en CAMION...il ce peut qu'ils aient bougés..puis elle est Majeur!!! Nous sommes plusieurs dans ce cas et nous ne sommes pas des FOUS!!
Petit message à l'attention de nono pour la première partie de son riche commentaire; en restant poli: "Quand on sait pas de quoi on parle, on la ferme..."
Bon courage à Betty et à sa famille.
Je tiens à répondre a la personne du vendredi 16 aout...
J'habite en Ariège depuis 25 ans je crois que je doit faire partie des néo-ruraux bien que je ne loge pas dans une cabane ou un grange retapé ou dans une yourth ou 1 tipi ou que sais-je encore...l'homme quand il a besoin de ce loger il est capable de développer beaucoup d'imagination.Effectivement il n'y a pas des Alternatifs dans tout le département, mais nous sommes un peu plus étalé que juste 2 vallée,( j'aimerais aux passage signalé que si Massat est bien une vallée, Saint-Girons est un carrefour regroupant de nombreuse vallées.) L'entente générale est aux beau fixe entre "autochtone" et néoruraux en générale, les ennuis sont plutôt quand vient l'été et les vacanciers aux résidence secondaire et nous sommes tous bien content quand à l'hiver le calme reviens, et, il n'y a pas de "peur du hippies"!
Il n'y a pas vraiment de criminalité ici bien que la petite délinquance ce voit prendre de l'ampleur, une des raisons étant que les villes repoussent de plus en plus les "indésirables".
Je suis profondément touché par la disparition de Julie et je sais qu'ici il y a eu toute une mobilisation, que ce soit des forces de l'ordre ou des habitants (toutes tendances confondues) pour fouiller le secteur et savoir ce qu'il ce passe au juste.
J'apporte tous mon soutien morale à sa famille.
Merci à tous ceux qui pense à Julie et à notre famille si cruellement meurtrie
Ne prêtez pas attention aux racontars et à toutes les extrapolations qui entourent systématiquement ce genre de faits tragiques
Merci à nono pour tes intéressants et édifiants commentaires a propos des gendarmes J'aurai aimé découvrir l'Ariège autrement qu'en venant ratisser la montagne à la recherche de ma nièce chérie. Un grand merci aussi à tous les habitants de cette superbe région qui nous aident et nous soutiennent dans notre terrible épreuve...
deja la voiture a été retrouver 3 semaine avant que les gendarme le dise ... mais seulement can on appelle les gendarme i nous prenne pour des con alor bn déjà i on mis 1 semain a venir voir la voiture !!! puis o bout de une semaine la famille a appellé et la il ce sont bougé !!!
puis l'ariege n'est pas un pays de farou !!!!! les hippie ce sont cantonné dans 2 ou 3 vallée de l'ariege c tt !!! dont la vallée de saint gironset massat !!!!
Puis oui c'est personne font ce kil veule mais tt le monde a peur d'eux alor il fo commencé a ce plaindre maintenan il fallé ce bougé avant !!!!!
C''est l'article le plus remarquable, le plus intelligent que j'ai pu lire sur cette inquiétante disparition.
Cela donne à réfléchir. Une pensée pour la famille.