SOCIETE
Grève des pompiers : le colonel Belhache ne refuse pas le dialogue
le vendredi 11 octobre 2013, 08:55 - SOCIETE - Lien permanent
Interview du colonel Pascal Belhache, chef de corps des sapeurs pompiers de l'Yonne. Un entretien éclairant sur une situation compliquée
Le colonel Belhache, chef de corps des sapeurs pompiers de l'Yonne et patron du SDIS (centre départemental d'incendie et de secours)
Ils ne sont certes que 70 professionnels au nombre de 200 sur les 2 200 pompiers dans l'Yonne (25 millions de budget) mais ils font beaucoup de bruit, depuis une semaine, afin d'obtenir une écoute et la prise en considération de leurs revendications, mettant en cause durement le colonel Pascal Belhache, chef de corps des sapeurs pompiers de l'Yonne.
Ce dernier nous explique qu'il n'a jamais refusé le dialogue, au contraire, étant proche de ses hommes et à l'écoute. Il sera présent vendredi matin, à la réunion demandée par les pompiers professionnels en grève.
Cependant, le colonel Belhache affirme ne pas pouvoir réaliser l'impossible dans le cadre du budget qui lui est imparti car il est programmé au cent près et ne dispose pas de marge de manoeuvre.
La balle est dans le camp des politiques, à savoir le conseil général principal financeur du SDIS avec les communes.
1 point d'indice représente un coût de 100 000 euros. Autrement dit, toute dépense nouvelle qui pourrait être générée par un accord négocié ne pourra être financée que par le vote d'une rallonge par le financeur.
Cette grève dure, voire violente par certains aspects, s'inscrit quelque part dans la suite de la grève de 2009 où une clause de revoyure sur les primes avait été actée. Elle peut également être lue à la lumière de prochaines élections syndicales en décembre. C'est en tous les cas la lecture qu'en fait Pierre Bordier, président du conseil d'administration du SDIS.
Commentaires
Les commentaires sont bien souvent facile à faire de l'extérieur. IL faut bien connaitre les choses pour pouvoir dire tel ou tel chose.
2000 volontaires dans l'yonne, pas de volontaires pas de secours.... mais on touche au Pro, on touche au volontaires!!!! ça c'est clair, la colère gronde aussi chez les volontaires, nous sommes nombreux à vouloir faire grève, contraintes de plus enb plus impossibles à tenir pour nous également.... je pense que le conflit va s'amplifier et les 70 seront bientôt beaucoup plus nombreux.............
Mais que vient donc faire cette poignée de grévistes sinon que de parasiter ce climat de bisounours existant au SDIS depuis 2011.??? A en croire ce colonel le relationnel prime pour lui
Comme c'est beau de se targuer d'une permanente notion d'écoute. Encore faut-il prendre en compte le distinguo avec entendre !! Ramener les ce conflit a des visées electoralistes syndicales est réducteur et simpliste.
Diviser pour mieux règner est une méthode de management bien connue.Se gargariser avec l'idée que les officiers du Dpt de l'Yonne sont très satisfaient de leur patron n'est-il pas tout simplement un leurre. Puisque chacun sait que ces derniers sont tenus a la réserve.Il parait louable d'etre soucieux d'une bonne gestion des deniers publics.Pour autant le citoyen lambda contribuable de surcroit doit s'interroger sur la gestion du parc automobiles (VL) et autres avantages non négligeables attribués. Ces véhicules mis a disopsition des moults officiers et servant a l'aspect professionnel mais aussi a longueur d'année a titre strictement privé. Ceci étant avec l'assentiment de Mr le Président du SDIS. A noter que cette dernière remarque vaut également pour certains cadres des autres services du conseil général. A l'heure où les économies sont d'actualités ne serait-il pas pertinent de s'y interresser
2200 pompiers et seulement 70 sont présent aujourd'hui !!! Oui mon non ... 2000 pompiers volontaires pour lesquels la grève ne les concerne pas, et 200 pompiers professionnels... Le ratio tombe donc à 200/70.. sachant que sur les (200-70=130) 130 restants beaucoup sont de gardes dans les différents centres..... Ça a le mérite d'être souligné....... Pour ne dire que ça!!!!
Il est assez clair ce colonel !
Cet interview est important en ce sens qu'il permet de mieux situer le débat. Une fois de plus AUXERRE TV fait preuve d'objectivité ou en tous les cas donne les éléments permettant de se forger une opinion. La proximité d'élections "professionnelles" et syndicales ne peut en effet être ignorée ...