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Robert Clairay nouvel homme fort et patron de l'AJA
le mardi 10 décembre 2013, 22:52 - AJA - Lien permanent
L'entrepreneur du Loiret succède à Henri Maupoil, démissionnaire, à la tête de l'association AJA section football, actionnaire minoritaire (40%) de la SAOS AJA, propriétaire du bâti, des terrains, de la marque AJA et de la licence FFF. Robert Clairay est sponsor de l'AJA et commerçant en gros d'équipements automobile à Montargis. Il suit l'AJA depuis 30 ans
Le conseil d'administration de l'AJA section football, s'est tenu, mardi soir. Il y avait notamment à l'ordre du jour, l'élection d'un nouveau président suite à la démission d'Henri Maupoil qui a claqué la porte de la SAOS AJA parce que l'actionnaire priincipal méprise l'actionnaire minoritaire, en le plaçant plusieurs fois, devant le fait accompli de décisions prises par lui seul. Une situation insupportable pour Henri Maupoil.
La candidature de Robert Clairay envisagée par Henri Maupoil (toujours membre du conseil d'administration Ndlr), a été présentée par Guy Roux et approuvée à l'unanimité des administrateurs.
Le conseil d'administration a en outre adopté un dispositif, en demandant une rencontre directe avec l'actionnaire principal (décryptage : Emmanuel Limido Ndlr) afin de définir les objectifs et d'établir une charte et préciser les responsabilités de chacune des parties.
En clair, l'association AJA entend assumer ses responsabilités pleines et entières au sein de la SAOS qui gère la section professionnelle.
Clairay, un supplice de sept heures ...
Soudain, quatre personnes lui tombent dessus, l'insultent. Son supplice va durer sept heures. Toute la nuit, il est interrogé sur la combinaison de son coffre-fort qu'il ignore. Il reçoit plusieurs coups de crosse, se retrouve enfermé dans le coffre de sa voiture pour un périple d'environ 280 km : ses ravisseurs vont chercher du matériel pour ouvrir le coffre mais jamais ils n'y parviendront. D'un poids de 500 kg, il était enchâssé dans une dalle de béton de 700 kg. Ouvert par la suite par les policiers, il ne contenait que des titres de propriété.
Au petit matin, Robert Clairay parvient à se défaire de l'adhésif collé sur sa bouche, se contorsionne et réussit à donner des coups dans le coffre de sa Mercedes pour en sortir. En cravate et costume noir, Robert Clairay, petit homme au caractère bien trempé, autodidacte à la tête d'une société de 100 personnes, a trouvé la force de faire un peu d'humour en racontant cette nuit qui, pourtant, le hante toujours. Même s'il reconnaît ne pas être avocat, sa déclaration détaillée avait beaucoup d'humanité : « J'espère que la montre volée cette nuit, une Pinguet, indique toujours l'heure à celui qui la porte au poignet. »