POLITIQUE
André Villiers s'inscrit en rupture avec le projet de redécoupage des cantons dans l'Yonne
le vendredi 21 février 2014, 17:58 - POLITIQUE - Lien permanent
Au lendemain de la
publication du décret de loi, André Villiers président du conseil général de l'Yonne, annonce qu'il a été mandaté par l'assemblée
départementale pour ester en justice. La période des recours devant le
Conseil d'État est ouverte sur le projet de redécoupage des cantons
André VILLIERS, président du conseil général de l'Yonne (DR)
Le décret portant sur le redécoupage des cantons dans l'Yonne est paru au Journal Officiel, jeudi matin, ramenant de 42 à 21 le nombre des cantons dans l'Yonne. Le conseil général de l'Yonne à une forte majorité, avait rejeté le projet.
L'Yonne va déposer un recours dans le cadre d'un collectif de départements issus de l'Association des départements de France. 56 départements sur 101 avaient émis un avis défavorable au projet de redécoupage. (Vézelay passerait dans le canton de Joux-la-Ville ...)
Entretien avec André Villiers (UDI) sur la problématique de la désertification des territoires ruraux, tendance lourde qui semble impossible d'enrayer. Sur le "millefeuilles" qui multiplient les compétences d'intervention des collectivités à plusieurs niveaux au risque d'absurdités et de gaspillage de l'argent public et sur l'importance dans la vie quotidienne et sociale des départements entité qui est à dimension humaine proche des gens.
Les territoires sont essentiels à la vie en communauté, d'autant que les citoyens réclament toujours davantage de services de proximité.
Commentaires
Un gros problème du système actuel c'est que les politiques (ou les politicards, tout dépend de l'estime qu'on leur porte) font de la fonction d'élu un métier et ne vivent que de cela.
Un premier pas a été fait dans le domaine du cumul des mandats, mais ce n'est pas suffisant.
Il faut passer au non-cumul intégral à tous les niveaux, c'est à dire un seul mandat, renouvelable une seule fois. Alors des têtes et des idées nouvelles apparaîtraient pour le plus grand bien du pays et des citoyens.
Les chances que ça aboutisse sont maigres.
Les icaunais se moquent bien de savoir si le canton de machin va disparaître, ils aimeraient la même mobilisation sur des sujets autrement plus essentiels !!!!!!