POLITIQUE
CD89 : André Villiers propose finalement une aide d'1 million aux agriculteurs
le vendredi 23 septembre 2016, 19:36 - POLITIQUE - Lien permanent
Yves Vecten avait soulevé la question. André Villiers lui avait répondu qu'il attendait des propositions qui ne sont pas venues. Après la séance à l'heure du déjeuner, le président a annoncé que le département allait aider les agriculteurs de l'Yonne à hauteur d'un million d'euros
Finalement la décision la plus importante de cette séance plénière du conseil départemental, est venue de l'exécutif après la séance, sans doute le temps que la réflexion engagée par Yves Vecten mûrisse. Il est vrai que la situation de l'agriculture dans l'Yonne est catastrophique et qu'environ 400 exploitations devront mettre la clé sous la porte avant la fin de l'année, soit 10% du total des exploitants.
Ce million dont les modalités d'attribution seront discutées par les organisations professionnelles agricoles, sera financé explique André Villiers, d'une part par le budget Espace Naturel Sensible à hauteur de 700 000 euros et d'autre part par le delta issu du produit de la vente des 78 000 actions que détient le département dans la SEM Yonne Équipement et dont il doit vendre les deux tiers avant la fin de l'année. Une recette qui demeure hypothétique pour l'heure quand bien même est-elle actée dans le budget 2016.
Avant le début de la séance plénière, vendredi matin, le préfet Jean-Christophe Moraud, entouré notamment par les chefs de services de la préfecture a occupé la tribune reléguant l'exécutif départemental sur les bancs et a rendu compte devant les conseillers départementaux de l'action de l'État dans le département notamment en matière de sécurité publique liée aux attentats.
Mais ce sont des questions imprévues qui auront retenu l'attention.
Le préfet de l'Yonne Jean-Christophe Moraud a répondu à deux questions précises du sénateur Jean-Baptiste Lemoyne et du président André Villiers sur la fin de la compétence économique du département le 31 décembre et la vente des actions de la SEM. Pour sa part, Nicolas Soret a interrogé le préfet sur la fermeture du collège Bienvenu-Martin
Concernant la SEM Yonne Équipement, l'affaire est compliquée car la compétence économique du département s'éteint le 31 décembre. Qu'en sera-t-il si le département et les intercos ne tombent pas d'accord - et c'est mal parti - sur le prix de vente de l'action ? Personne ne le sait vraiment sauf les juristes qui seront convoqués à se pencher sur le cas d'espèce.
André Villiers a interpellé le préfet sur l'éventuel concours de l'État via la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) afin de financer le delta entre le prix de vente exigé par le département, soit à 27 euros tel que budgétés soit à 31 euros estimation d'un cabinet d'études indépendant ; et le prix que consentent à payer les intercos de l'Yonne c'est-à-dire la valeur nominale de l'action soit 15,30 euros, comme cela s'est fait dans d'autres départements dont la Saône-et-Loire.
Le préfet a répondu que la dotation visée n'avait pas vocation à financer ce type de transaction et a jugé la question singulière et extravagante. André Villiers a rétorqué qu'il n'en attendait pas moins.
En revanche, le représentant de l'État dans l'Yonne en réponse à l'élu du Jovinien Nicolas Soret, a clairement dit qu'il (l'État) n'était pas engagé par le vote du conseil départemental sur la fermeture du collège Bienvenu-Martin au 1er septembre 2018. Autrement dit, il ne signera pas la fermeture.
P-J.-G.
Vendredi matin, au conseil départemental de l'Yonne, en séance publique (DR)
Commentaires
Dallas ton univers impitoyable garantie la loi du plus fort, très peu d'agriculteurs sont de gauche, mais cela existe quand même Si Villiers a suivi Vecten c'est uniquement par calcul électoral et il met Férez au pied du mur, car si celui-ci n'accepte pas son prix pour la vente des actions, il aura beau jeu de dire que si l'aide aux agriculteurs promise de 1 million d'euros n'arrive pas ce sera de la faute de la CA.
Un plan d'urgence devrait être mis en place par l'état de 1 milliard d'euros, car nos agriculteurs avec une météo calamiteuse en cascade sont réellement dans la mouise Pour financer ces 1 Milliard facile appelons le YACA, il dit quoi le YACA, simple demandons à la société général, maintenant qu'elle est à moitié condamné, de rembourser les 1 milliard d'euros de dégrèvement d'impôts accordés par qui?
Avec l'argent économisée le CG, peut largement créer un fond aide sociale pour financer les dépassements d'honoraires excessifs, car vous avez raison c'est une honte.
1 M€ pour leur payer les gros tracteurs les grosses moissonneuses de 9 m ou le dernier 4x4 à la mode ?
Mais sûrement qu'ils rendront l' argent quand ça ira mieux !
400 exploitations en moins d'ici la fin de l' année ça c'est du discourt de syndicaliste , ça fait plus de 50 ans que l' agriculture va mal seulement ils se battent pour racheter la 1ère ferme qui est à vendre
Alors ça suffi je n' accepte pas que mes impôts servent à ça , à payer des gens qui à la première colère vont foutre le bordel dans les magasins et après ils disent qu'ils n' ont pas le pouvoir ...
Pendant ce temps là moi je subis les non remboursement des dépassements d' honoraires qui me sont imposé par un chirurgien pour une opération qui est vitale pour moi et pour laquelle je n'ai pas le choix du praticien (300€ non remboursé ça calme le retraité que je suis )
Ah oui celle qui passe ses vacances dans l'Yonne " MST" jubile car le trou de la sécu n'est plus ( peut être même qu'il va devenir une bosse )
Et si on cherchait le mal de notre agriculture départementale, l'expliquer aux contribuables, comprendre ce qu'est ce monde agricole, l'élevage, culture, viticulture, sylviculture, ce que l'UE aide à notre agriculture, pourquoi, comment, combien, à qui ? ...pour combien de temps encore. Savoir l'évolution ou la chute de la production, commercialisation. Le poids économique, environnemental, de l'emploi dans ce secteur. Alors oui aidons ce secteur , mais n'y a t',il pas dans ce domaine aussi des déviances de tous ordres qu'il faut remettre en ordre ? formation, adaptation ,...vaste sujet qu'il faut mesurer au regard d'un déclin départemental aux niveaux politique, démographique, qui demeure sans ambition surtout à regarder de près les responsables élus qui n'ont eu que peu de vision depuis si longtemps à s'engager pour un faire valoir de cette richesse que pouvait avoir notre région. Que faire aujourd'hui, un bilan de notre situation, une volonté à rattraper et promouvoir nos espaces , aller chercher et analyser ce que sont devenus les dptmts comparables au notre sachant que notre situation à peu de distance de la capitale est privilégié si on veut bien l'entendre. En fait demander aux élus de relever leurs manches et travailler, mais là , c'est une tout autre histoire...!