POLITIQUE
# Le pénélopegate et les cinq parlementaires de l'Yonne
le mercredi 25 janvier 2017, 19:45 - POLITIQUE - Lien permanent
Sur les cinq parlementaires de l'Yonne, trois emploient un membre de leur famille en tant qu'attaché parlementaire ou collaborateur indemnisé
L'affaire Pénélope Fillon révélée par le Canard Enchaîné dans sa livraison du jour, qui aurait perçu 600 000 euros de salaires en huit ans dont 500 000 de fonds publics (1), sans effectuer un travail réel selon le palmipède, fait polémique et suscite un vaste débat.
En outre, Pénélope Fillon était conseillère littéraire à la revue des deux mondes depuis 2014, une fonction où elle n'aurait produit que deux feuillets pour une rémunération à hauteur de 100 000 euros. Quel pigiste n'en rêverait pas.
Ce n'est pas la colère froide et la réponse dilatoire de François Fillon candidat de la droite républicaine et du centre, qui vont apaiser les esprits non plus que réduire les conséquences de cette révélation qui concerne directement le candidat "irréprochable" qui a éliminé Nicolas Sarkozy.
Le feuilleton ne fait que commencer. Le soupçon devra être tranché par la justice : le parquet national financier à ouvert une enquête préliminaire, ce mercredi.
On peut imaginer que tous les comptes vont être épluchés y compris ceux de la société de conseil de Fillon qui a encaissé les émoluments de François Fillon pour des conférences données, y compris dans la Russie de Poutine.
Cette affaire survient au moment où la campagne présidentielle est en train de se nouer. Il est classique que des coups soient balancés pour décrédibiliser les uns ou les autres. Certes, rien de nouveau sous le soleil dans le domaine des règlements de comptes entre amis.
Mais ce nouvel épisode succède à une série d'autres du même genre.
En vrac et de manière non exhaustive, citons l'affaire Cahuzac qui a triché, menti avant de démissionner, l'affaire Bygmalion qui n'a pas encore rendu son verdict, l'affaire Claude Guéant condamné en appel à un an de prison ferme pour des primes substantielles versées également à lui-même lorsqu'il était chef de cabinet du ministre de l'Intérieur Sarkozy, l'affaire en cours des emplois fictifs d'attachés parlementaires FN financés par l'Europe mais qui travaillaient pour la direction du FN (600 000 euros sont réclamés), et on oublie Sarkozy et on en passe hélas y compris sur les emplois fictifs de la mairie de Paris.
On observe donc une constante et une évolution très lente dans les systèmes de contrôle que n'arrivent pas à s'imposer les parlementaires, à leurs dépens.
Savez-vous, qu'un député ou un sénateur n'est aucunement tenu de justifier une note de frais ? Alors que la plus petite entreprise est tenue de justifier la note (jour, lieu, personnes invités, motif ...) lors de la déclaration fiscale d'impôt sur le revenu.
Loin de nous l'idée de tomber dans le caniveau du populisme mais au contraire, d'expliquer que les choses vont très lentement et les mêmes causes produisent les mêmes effets, aux dépens de l'intérêt général. Il faut une législation qui protège les parlementaires contre eux-mêmes.
Le régime des cassettes parlementaires, ces espèces de caisses noires dans lesquelles les députés peuvent puiser pour arroser utilement ici et là dans leur circonscription, s'est amélioré dans la mesure où ils sont désormais tenus de déclarer les versements publiquement. La loi de 2013 a clarifié et ordonné mais pas suffisamment les statuts à l'Assemblée nationale et au Sénat : nombre de collaborateurs, plafonds de rémunération, frais etc.
Lemoyne et Larrivé sans membres de la famille
Dans l'Yonne, sur les cinq parlementaires, trois députés et deux sénateurs, trois emploient un membre de la famille comme attaché parlementaire, ce qui est, soulignons-le, parfaitement légal, même si cela en surprend plus d'un qui estiment que ce n'est pas moral.
20 % des députés font de même.
Dans l'Yonne Jean-Yves Caullet, député socialiste de la deuxième circonscription emploie son épouse par ailleurs conseillère régionale de BFC.
Marie-Louise Fort, député LR de la troisième circonscription, emploie son fils en l'indemnisant. Il a un métier. MLF l'indemnise pour tenir son site internet et soritir sa newsletter. Il n'a pas le statut d'attaché parlementaire.
Henri de Raincourt, sénateur LR emploie son épouse.
Seuls Jean-Baptiste Lemoyne sénateur LR et Guillaume Larrivé, député LR, les deux jeunes palrementaires, n'emploient aucun membre de leur famille.
Marie-Lousie Fort et Guillaume Larrivé emploient chacun 5 collaborateurs. Jean-Baptiste Lemoyne 4, Henri de Raincourt et Jean-Yves Caullet 3.
Alors rétorqueront certains, quelle différence avec le cas de Pénélope Fillon ?
La différence c'est que son emploi d'attachée parlementaire serait fictif, autrement dit qu'elle ne travaille pas à ce poste. Comme s'attache à le démontrer le Canard Enchaîné sur une page pleine et qui a amené la Justice à ouvrir une enquête.
Des déclarations anciennes et récentes de l'épouse de Pénélope Fillon, notamment au Bien Public, vont d'ailleurs dans ce sens, que les chaînes d'info en boucle diffusent de manière accablante.
Cela reste à prouver juridiquement et en attendant, François Fillon est présumé innocent.
Ce qui est sûr c'est que travailler en famille au Parlement, est une pratique fréquente et polémique.
Notons que les députés européens ont, eux, l’interdiction formelle d’embaucher des membres de leur famille.
« Sans même parler de recrutement fictif, le recrutement familial (souvent des gens sous-qualifiés et surpayés) est à la limite de la prise illégale d’intérêts », explique Jean-Christophe Picard, le président de l’association de lutte contre la corruption Anticor. « François Fillon profite du fait que la loi n’encadre pas grand-chose. Il faut une interdiction complète de cette pratique, car c’est compliqué de différencier emploi fictif, emploi de complaisance et emploi réel. On retombe sur la problématique du contrôle parlementaire, avec la manière dont ils utilisent leurs indemnités de représentation. On sait très bien qu’il y a des abus. »
P-J. G.
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(1) Dans le Sarthe entre 1998 et 2002, quand François Fillon en était député, puis au côté de son suppléant Marc Joulaud de juillet 2002 à août 2007, et enfin pendant six mois quand l’ex-Premier ministre a été élu à Paris, pour une rémunération totale d’environ 500.000 euros brut.
François Fillon et sa femme Penelope. Sur le site de la municipalité de Solesmes, le fief de François Fillon dans la Sarthe, où Penelope s'est fait élire conseillère municipale en 2014, la fiche de cette dernière indique toujours : « 62 ans, mère au foyer. » ( DR Francois Mori/AP/SIPA)
Commentaires
Imparable: le sieur Fillon n'est ni depositaire de l'autorite ni charge d'un service public; il exerce, collegialement avec les autres representants de la nation, le pouvoir legislatif. Le pouvoir judiciaire n'est pas competent pour controler l'exercice du pouvoir legislatif; bien au contraire, le pouvoir judiciaire est soumis au principe de legalite. En conclusion, c'est le pouvoir legislatif lui-meme, qui, par son silence, se rend complice de cette forme d'abus de droit, dont il est permis de soupconner a bon droit qu'elle est generale. Au dela de l'affaire, c'est don bien l'institution parlementaire qui est atteinte et au dela, le regime lui-meme.
Vincent Goyet
Hier, à 00:56 ·
Parce que j'ai été attaché parlementaire, beaucoup de ceux qui me connaissent m'ont demandé comment faire le tri entre tous les éléments lus dans la presse ces derniers jours à propos du fonctionnement de l'équipe qui entoure chaque député.
Je tiens à préciser tout de suite que je soutiens François Fillon depuis la défaite et le départ de Nicolas Sarkozy en mai 2012. Comme ça, les choses sont dites. Les éléments que je donne ci-dessous sont ma propre analyse et mon propre ressenti, issus de mon expérience personnelle. Je laisse chacun y puiser ce qu'il voudra.
Avant tout, le cabinet parlementaire fonctionne de fait comme une TPE. Le député embauche et rémunère librement ses collaborateurs, sur la base de contrats de travail de droit privé, qui prennent automatiquement fin en cas d'interruption du mandat parlementaire.
Pour rémunérer ses collaborateurs, chaque député dispose d'une enveloppe mensuelle de 9 561 € (lorsqu'il laisse l'Assemblée nationale gérer ces contrats et payer les charges patronales), 14 341 € s'il décide de tout gérer lui-même. Sur les 9 561 €, il doit donc encore acquitter les charges salariales (précision technique pour les puristes).
Dans les faits, l'immense majorité des députés laisse l'Assemblée s'occuper de tout.
Chaque député organise à sa guise le travail de son équipe, avec des collaborateurs dont le travail peut être très divers : agenda, logistique, courriers, dossiers législatifs, dossiers locaux, réunions, questions au Gouvernement, amendements, relations presse, relations avec les élus, relations avec la population, communication, rendez-vous, représentation, conseil, etc. Ce travail répond en fait aux trois fonctions remplies par un parlementaire : 1/ il représente le peuple ; 2/ il vote les lois ; 3/ il contrôle l'action du Gouvernement et des administrations.
Bref, le travail est gigantesque, et la politique est bien souvent le lieu où les militants viennent donner un coup de main bénévole (mise sous pli, distribution de documents à la population, logistique des réunions publiques, réseaux sociaux, etc.). Il y a plutôt trop de travail que pas assez !
François Fillon est aujourd'hui attaqué non pas pour avoir rémunéré son épouse et deux de ses enfants, mais parce que certains soupçonnent qu'il s'agirait d'emplois fictifs, sans travail réalisé en contrepartie.
Comme je viens de le souligner, ce n'est pas le travail qui manque autour d'un député. J'ai croisé des dizaines et des dizaines de parlementaires, davantage encore de collaborateurs, et la plupart d'entre eux sont des passionnés, qui ne comptent pas leurs heures. De même, il est inimaginable qu'un élu fasse une carrière politique durant 35 ans (François Fillon a été élu pour la première fois en 1981) sans que sa / son conjoint(e) ne lui apporte au quotidien un soutien et une aide de tous les instants, surtout si elle / il n'a pas une autre activité professionnelle à côté.
Quid du niveau de rémunération pour le conjoint non salarié du chef d'entreprise ? Comme dans n'importe quelle TPE, il est fréquent que le conjoint participe de fait à l'activité sans percevoir de salaire. Quand la structure trouve l'espace d'une rémunération, il peut y avoir ensuite une forme de rattrapage salarial, en contrepartie de toutes les années de bénévolat.
S'agissant de Pénélope Fillon, elle n'a pas été rémunérée entre 1981 et 1988. Puis elle a bénéficié d'un salaire comme attachée parlementaire jusqu'en 2013 (avec manifestement un rattrapage salarial). Elle a perçu 639 000 euros net sur cette période (les médias parlent en brut pour gonfler la somme). Ramené à 35 années de travail aux côtés de son mari (1981-2016), nous arrivons à l'équivalent d'un salaire net mensuel de 1521 €. Tous ceux qui se scandalisent du montant de 830 000 € brut devraient méditer sur la période concernée... Si j'avais travaillé durant 35 ans aux côtés de François Fillon, sur la base du salaire de 2600 € net que je touchais en 2007, j'aurais coûté bien plus de 830 000 € brut (faites le calcul : 1,4 million d'euros brut - et par souci de simplicité, je n'ai pas tenu compte du 13e mois...).
Mais quel travail a donc bien pu réaliser Pénélope Fillon ? Sans doute un travail de petite main pour un grand nombre de courriers reçus au domicile (François Fillon n'avait pas de permanence parlementaire en circonscription). Un soutien logistique également. Un travail de conseil, relecture (c'est ce qui semble ressortir de la bouche de l'avocat de François Fillon). Un travail de représentation, aussi, accompagnant son mari, ou se substituant à lui quand il n'était pas disponible.
Pénélope Fillon n'aurait-elle pas pu remplir toutes ces tâches sans être rémunérée ? Si, sans doute. Mais en France, la loi autorise les parlementaires à salarier leurs proches. De très, très nombreux élus le font, ponctuellement ou de façon pérenne. C'est fréquemment le cas pour les enfants étudiants des députés ou sénateurs, dont les parents mettent ainsi le pied à l'étrier professionnel.
Mais alors, pourquoi cette brusque poussée de fièvre concernant François Fillon ? Qui ne voit pas l'opération de destabilisation à quelques semaines de la présidentielle ? "Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose", proclame Francis Bacon dans son Essai sur l'athéisme.
Interrogeons-nous maintenant sur le niveau de rémunération des enfants de parlementaires : n'est-il pas excessif ? On peut parfaitement le penser dans certains cas. Mais 1/ ce montant reste à la discrétion du parlementaire et 2/ on sort du débat sur le caractère fictif de l'emploi. Les enfants de Fillon avaient fait des études de droit, l'un d'eux a d'ailleurs obtenu son diplôme d'avocat l'année suivante. Ils avaient donc des compétences utiles pour aider leur père dans ses missions parlementaires. Il ne s'agit pas d'emplois fictifs. Or, c'est là -dessus que Fillon est attaqué.
Certains s'étonnent aussi que Pénélope Fillon n'avait pas de badge pour accéder à l'Assemblée, ni d'adresse e-mail personnalisée. J'ai travaillé durant 5 ans à l'Assemblée (entre 2002 et 2007), j'avais évidemment un badge pour accéder à mon lieu de travail, mais ce n'était pas le cas de tous mes collègues de circonscription. Je n'ai par ailleurs jamais eu d'adresse e-mail professionnelle à mon nom : j'ai toujours utilisé l'adresse des parlementaires pour lesquels j'ai travaillé.
Autres questions légitimes que se posent beaucoup de gens : pourquoi Pénélope Filllon a-t-elle été rémunérée par le suppléant de François Fillon ? A quel travail est-ce que cela correspond ? Pourquoi un salaire si élevé ? Lorsqu'un parlementaire devient ministre, il conserve un lien avec le territoire d'où il est originaire. Les collaborateurs du suppléant devenu député font souvent le lien et la navette entre la circonscription et le ministère. Et Pénélope Fillon a pu être d'autant plus sollicitée dans ce cadre que l'agenda de son mari le rendait beaucoup moins disponible. Le suppléant de François Fillon était par ailleurs peut-être davantage présent en circonscription qu'à Paris, n'ayant pas forcément les mêmes ambitions et appétences pour le travail législatif que son précédecesseur.
Enfin, un élément important : jusqu'en 2012, les députés pouvaient de fait conserver le reliquat du crédit collaborateurs qui leur était attribué, en le transférant sur l'IRFM (transfert aujourd'hui plafonné à 6000€). Cet argent ne serait donc pas resté dans les caisses de l'Assemblée. Ceux qui demandent à Pénélope Fillon de "rendre l'argent" ignorent manifestement qu'il s'agirait de le rendre... à François Fillon lui-même.
Mais alors, pourquoi Pénélope Filllon a-t-elle dit qu'elle ne travaillait pas et ne s'était jamais mêlée de politique ? Peut-être simplement parce qu'elle ne considérait pas son action comme un travail, mais comme un engagement aux côtés de son mari. Il n'empêche que si elle n'avait pas été là , toutes les tâches qu'elle a accomplies auraient dû l'être par quelqu'un d'autre. En outre, un attaché parlementaire ne fait pas de politique : il travaille dans le domaine politique, mais c'est le parlementaire qui fait de la politique. Pas ses collaborateurs. Enfin, de la part de celle qui était la conjointe d'un parlementaire puis d'un ministre, il aurait été désobligeant de se présenter simplement comme "l'assistante". Pour des raisons évidentes, Pénélope Fillon ne s'est manifestement jamais considérée comme telle.
Posons-nous maintenant la question de l'orchestration de cette affaire politico-médiatique :
- le mercredi 25 janvier, le Canard Enchaîné publie un article
- le jeudi 26 janvier, le Parquet national financier ouvre une enquête judiciaire
- le vendredi 27 janvier, ce même parquet auditionne plusieurs témoins
Une vitesse absolument stupéfiante !
Pour rappel, le parquet national financier a été créé par Christiane Taubira en 2014, qui y a placé ses amis : le procureur du PNF, Eliane Houlette, était commissaire du gouvernement auprès du Conseil des ventes volontaires. Elle doit son incroyable et fulgurante promotion au Garde des Sceaux de l'époque, laquelle a également constitué une équipe de procureurs adjoints et vice-procureurs parmi ses très proches (Michel Pelegry, Ulrika Delaunay-Weiss, Patrice Amar, Monica d'Onofrio...).
Rappelons aussi qu'en France, le parquet (a fortiori le parquet national financier) n'est pas indépendant du pouvoir exécutif : les procureurs dépendent directement du ministre de la Justice, ce qui est d'ailleurs pointé du doigt par la Cour Européenne des Droits de l'Homme.
La vitesse avec laquelle le parquet s'est jeté sur François Fillon ne manquera pas d'interpeller tous ceux qui déplorent les lenteurs habituelles de la Justice. La perquisition de l'Assemblée nationale qui a eu lieu hier après-midi relève là encore de l'exceptionnel.
Parallèlement, quand des journalistes publient dans le livre "Nos très chers émirs" des accusations nominatives de corruption envers un ministre du Gouvernement, le même parquet reste curieusement muet. Pourquoi une telle différence de traitement ?
Face à cette situation, je suis persuadé de l'impossibilité pour Pénélope Fillon de ne pas avoir participé au travail parlementaire de son mari. Son travail n'a pas été fictif, et il dure depuis 35 ans.
Je suis aussi persuadé que cette opération de destabilisation a été sciemment préparée et orchestrée. Je n'ai pas voulu croire à une machination envers DSK en 2011, ses propres turpitudes étant suffisantes pour provoquer la chute d'un candidat annoncé par tous comme le prochain président français. La similitude de l'acharnement qu'il a subi alors, avec l'acharnement subi aujourd'hui par François Fillon, fait naître le doute. Les mêmes officines semblent à l'oeuvre. D'ailleurs, ce sont les mêmes qui en furent et en seraient les grands bénéficiaires : François Hollande et ses proches, du PS à Macron.
Et toute cette agitation éloigne les citoyens de ce qui devrait nous préoccuper à titre principal : la situation de la France, qui compte un nombre record de chômeurs, dont la Dette n'a jamais été aussi élevée, et qui n'offre aux jeunes générations que le choix entre le déclassement ou l'émigration.
Voilà pourquoi je continue plus que jamais à soutenir François Fillon. Parce que le projet qu'il porte me semble nécessaire pour redresser notre pays. Parce qu'il faut desserrer l'étau de l'étatisme. Parce qu'il faut permettre à chacun de travailler davantage s'il le souhaite pour gagner davantage. Parce qu'il faut améliorer le financement et la couverture maladie de notre assurance sociale. Parce que la France doit redevenir un interlocuteur crédible sur la scène internationale.
Et parce que je ne suis pas dupe du matraquage médiatique actuel.
Ça va mal et sa dure. On a au premier regard de l'actualité, envie de rire. Rire aux éclats sur les arguments de FF. Mais je viens de lire que l'on a l'idée de rappeler le sauveur de la France déchu par les siens. l'appel de l'au-delà et certains inconditionnels de la droite y ont pensé !!! Mais voilà la chienlit qui se renverse sur la politique de droite.... Il y a seulement deux jours, on entendait Thierry SOLER, se gausser des primaires de la gauche..se moquer de Macron, . Que peut-on dire si non de donner aujourd'hui le blanc-seing à Hamon, melanchon, Rama yade, MAM, Mais de grâce, oublions le FN.
Et pendant ce temps là , on nous annonce la fermeture de l'usine WIRLPOOL d'Amiens pour délocalisation en Pologne. Et oui !
Pourriez vous vous apercevoir qu'il y a un homme honnête, un vrai Gaulliste social, qui sera sur la ligne de départ des Présidentielles, Nicolas Dupont-Aignan, entouré d'une solide équipe, pour une vraie politique alternative !
Fier d'être à ses côtés !!!
Vous en avez ras le bol de toutes ces magouilles ? Ne pas aller voter, voter blanc ou nul, on n'en tiendra malheureusement pas compte. Il est temps de donner un bon coup de pied dans la fourmillère. Le nombre fait la force des petites gens. Agiter l'épouvantail, utilisez votre vote utile comme un laxatif... votez Mélenchon ou Lepen... vous risquez quoi ? Au pire vous vous engagez pour 5 ans.
les "sans dents" pourraient bien" avoir les crocs "après tout ce déballage !
merci VONETTE pour votre commentaire
malheureuse sèment la femme de mon boucher ne touchera pas de retraite car pas ou peu déclarer par manque de moyens ( encore des fraudeurs).
ils leurs restent l honneur de l'argent honnêtement gagner sou par sou.
à méditer. par CERTAINS et heureusement peu nombreux de nos dirigeants.
L'honneur c'est comme les allumettes ça ne sert qu'une fois.
En suede ou en Norvège,un élu n'a pas le droit de s'acheter une baguette de pain en utilisant sa réserve parlementaire.
@Panama : :-) Heureux le temps des entreprises familiales. Rien à voir avec le népotisme outrancier et voleur... Ce qui est sans doute le pire de tout, c'est que ces gens n'y voient rien à redire. Ils pensent que puisque d'autres le font, pourquoi pas nous? Mais d'autres, aussi, font emprisonner ceux qui ne les aiment pas. Pourquoi pas nous, dès lors? Ou d'autres ont recours à des sbires dans les cas difficiles. Pourquoi pas nous?
Vive le boucher qui a mérité, sou par sou, sa pension et celle de sa femme. Pas grosse mais pas volée non plus (les voleurs sont de l'autre côté...)
Comment peut on encore voter pour tout ce monde....Le jour où la France d'en bas se réveillera il faudra courrir vite H2R et consors !!!!
comment peut-on encore faire confiance à tous ces gens là ?????
Qu'elle s'avère vraie ou pas cette histoire Fillon s'ajoute à bien d'autres. Elle met en exergue la singuliere manière qu'ont moult de nos politiciens quant à la gestion du fric de ces gogos d'électeurs contribuables de surcroît . Que la méthode employées soit légale ou pas drapés de vertues ces braves élus de tous bords n'ont aucun scrupule a se "servir". Et au passage rendre service à la famille voire aux amis. Les retraites au sein des conseils départementaux. L'affaire en cours d'instruction concernant les sénateurs pour laquelle H2R est mis en examen. Ou encore dernièrement Guéant . Autant d'exemples .Bien avant Hamon certains politiciens ont trouvé matière a mettre en place le revenu universel. La main sur le cœur arguant moult raisons de tous bords nombreux parlementaires se sont opposés au cumul des mandats. Comme nous le comprenons...........
Certes Hollande n'aura pas fait que des bonnes choses. Mais force est d'admettre qu'il aura fait voter ladite loi qui a mon sens ne va pas assez loin. Tout comme il aura fait voter celle sur la transparence du patrimoine. Le problème est qu'en terme de sanction judiciaire s'applique alors le principe qui veut que selon que vous soyez riche ou pauvre ..............
Je pense que @auxerrois à vraisemblablement raison pour ce cas précis... ! Mais ne serait-il pas plus utile de critiquer pour l'ensemble de la classe politique, ce système révélé ici. Voyons qui a permis cette règle générale, demandons solennellement à nos élus parlementaires de changer la règle et en premier lieu aux candidats à la présidentielle.. Qui en est d'accord ?
Le canard devrait faire le point sur les élus qui salarient des collaboratrices qui sont en fait leur maitresse.....certes ce n'est pas un travail fictif ... elles donnent de leur personne.
De plus ils devraient rechercher les accords croisés , faire embaucher ses proches par un collègue et vice et versa.
Comme disait Coluche il n'y a que deux choses importantes ... le fric et le cul
Tout çà , c'est pas mieux que Mme DUFAY, Présidente de la Région qui s'augmente de 20 % dès le début de son mandat et qui, depuis le 1er janvier 2017, a augmenté les cartes grises de 41.7 % en Franche Comté.
Ras le bol.
comment peut on payer 5 collaborateurs avec 9561 € brut par mois ? ça fait 956 € net pour le collaborateur pour un temps complet .
Il serait grand temps que" le ménage" soit fait chez les hommes politiques et qu'ils s'alignent...
Avez vous encore envie de voter?
Sans Cahusac la gauche semble blanc comme la neige qui refuse de tomber.!
Tactac et Cairtas, ne tombez pas dans le piège du " tous pourris nos élus", car c'est loin d'être vrai, mème si quelques uns donnent une piètre image. Voter pour une dictature en puissance, c'est condamner votre droit d'expression et celui des autres.
Il serait intéressant que le canard, un des garants historiques de la république, nous sorte depuis le début du siècle un graphique des élus sans tache et par parti le nombre de condamnations avec des échelles de grandeur.
Messieurs Lemoyne et Larrivé, pour l'instant vous êtes de bons exemples de l'usage des fonds parlementaires, continuez, mais c'est dommage que vous soyez de droite.
le boucher de mon village emploi bien sa femme et son fils et c'est bien pratique car le soir au diner ils peuvent parler de leur journée de travail et de leur entreprise .Il va partir à la retraite mon boucher 800 euros mensuel 51 ans de cotises (14 ans à 65 ans)
un peu de memoire apres strausskhan qui etait sur de gagner et bien maintenant c est fillon il est mort lui aussi il peut toujours se defendre c est rape pour lui. comme tactac j ai vote fillon a la primaire mais comme il m a pris pour un con et bien je vais vote FN
Nous sommes tous au courant dans nos entourages, hélas, de cette manière de faire de la part de responsables. Qu'ils soient politiciens, industriels, entrepreneurs... Sauf que les politiciens, confondent les genres et s'emparent d'argent public. Ici, le parlementaire d'avant, ne souhaite pas entendre, comprendre le fondement de ce que le journal met à jour. Parler de confiture c'est déjouer lamentablement ce qui semble être vrai attendant les preuves ...la boule puante est écrasée.
hélas pour lui, f fillon n'a pas fini de devoir faire face à des critiques sur son passé avant d'affronter les réalités de ses chiffres de recette qui, jusqu'à présent, n'atteignent pas les chiffres des dépenses. il se prépare la quatrième place du premier tour
Tous des TIBÉRI Cahuzac etc..... j'ai voté Fillon au primaire. Je voterais le pen à la présidentielle.
On dit que les français votent comme des cons, ils vont bientôt le prouver et j'en ferais partie.
Et on s'étonne qu'un Trump soit élu aux USA? On va faire pareil.