LA CITE
Auxerre : infrastructures, taxe carbone et déplacements doux
le lundi 27 février 2017, 15:12 - LA CITE - Lien permanent
Plusieurs philosophies s'opposent à Auxerre en matière de déplacements humains. Or ce sont les infrastructures qui comptent et font la différence en matière de développement économique, à l'exemple de Troyes carrefour autoroutier. Auxerre ne peut pas en dire autant
Le manque de moyens financiers de l'État qui a renoncé à la taxe carbone, pénalise cruellement la mise en oeuvre d'infrastructures routières notamment.
Auxerre attend vainement sa déviation sud ainsi que l'autoroute transversale qui, de Troyes à Bourges, désenclaverait l'Yonne et la Nièvre.
Extrait de débat au conseil municipal d'Auxerre, le mercredi 15 février, entre Guy Férez le maire, Denis Roycourt, Maud Navarre et Patrick Tuphé.
Un noeud autoroutier, ce qui manque à Auxerre. C'est là que s'installent les entreprises et notamment les centres logistiques. L'A6 traverse l'Yonne unilatéralement. Pas de transversale (DR)
Commentaires
En 1954 Auxerre etait plus grande. Elle n'ajamais eu la pretention de se mesurer a Dijon. Ce n'est pas avec des liaisons autoroutieres que l'on rendra l'industgie francaise concurrentielle; c'est en lui donnant les moyens d'investir.
La situation de l'Yonn est celle de tous les departeents et.l'Etzt doit faire face a de "fortes contraintes budgetaires"; le genre 'incantation selon lesquelles "quand on veut on peut" n'est plus supportable.
La solution consistant a faire des autoroutes pour y faire circuler des poids lourds a 18 roues me laisse perplexe.
La situation de l'yonne n'est pas exceptionnelle. Dans tous les departements on ferme. "En France, tout est a vendre", me dit un jour un client que j'etais alle chercher a Roissy. Il venait pour acheter une usine francaise au prix de la ferraille. Alors les infrastructures, vous comprenez...
Auxerre souffre de plusieurs maux.
C'est une très petite capitale départementale
Dans un département rural aux moyens limités
Elle ne peut compter sur le CD, très mal géré
Face à Dijon, c'est difficile de lutter
Il n'y a pas de tête crédible d'opposition donc peu d'air. Larrivé est out, image trop à droite et aventure totalement folle avec Villiers jusqu'au mur
Bref...
Indépendamment des convictions politiques, force est de constater qu''il y a des élus qui occupent le terrain sur la desserte routière de l'Auxerrois et du département.
On peut ne ps être d'accord avec Guillaume LARRIVE, sur l'interprétation qu'il fait parfois de l’esprit républicain, mais force est de constater qu'il fait son travail de député et qu'il défend à l'assemblée nationale, les grands projets voulus par ses électeurs et bien au delà .
La secrétaire d'état rappelle que le projet du contournement sud ne concerne pas uniquement Auxerre, mais Champs, AUGY, Chevannes (Orgy) et consiste à dévier le trafic de transit auquel j'ajouterai les pollutions diverses.
Il y aune douzaine d'années, mandaté par le Maire d'Augy Dominique Dhérisard et son conseil, lors d'une réunion préparatoire, j'ai eu le privilège de convaincre les élus et surtout les représentants de l'état d'inscrire la déviation d'AUGY, dans ce projet.
A a réunion suivante, j'ai eu la surprise d' entendre JPS, le député de l'époque, émettre des réserves du fait que la commune d'Augy n'avait pas adhéré à la communauté des communes de l'Auxerrois. Le conseil municipal de l'époque très motivé par cette déviation a accédé à sa demande.
Concernant la liaison Auxerre, Troyes, Bourges, je ne partage pas l'avis de la commission mobilité 21 et le trafic insuffisant de la RD 77, n'est pas un critère suffisamment pertinent.
La décadence du département pourrait être stoppée, par une liaison rapide entre Auxerre et les nœuds autoroutiers de Troyes, chers à Patrick Tuphé, car elle faciliterait le développement économique y compris la zone d'activité d'Appoigny qui n'a rien à envier à la déviation concertant" son pas de Sénateur" et surtout avec un coup exorbitant au regard des retombées attendues.
@ Equipe de Guillaume Larrivé.
Merci pour votre commentaire, et votre lien que je viens juste de consulter.
Bravo à vous, en espérant que l'on vous entende dans les hautes sphères de notre pays, pour le bien de tous les Auxerrois et de tous les Icaunais. Nous avons besoin de l'A26 et du contournement Sud, c'est plus qu'une nécessité.
Ne lâchez rien ! Nous vous en sommes tous reconnaissants !
Paris - Strasbourg 1h46 en TGV
Bordeaux -PARIS 2h10
Auxerre -PARIS : 170 kms. De 1h50 Ã 2h 10 en Ter.
C'est intéressant aussi de regarder cette vidéo, où le député Guillaume Larrivé interpelle à l'Assemblée nationale le Gouvernement en faveur des infrastructures routières d'Auxerre.
http://www.dailymotion.com/video/x5...
Le compte-rendu de cet échange est publié sur le site de l'Assemblée (http://www.assemblee-nationale.fr/1...) :
===== Équipements routiers près d’Auxerre =====
Mme la présidente. La parole est à M. Guillaume Larrivé, pour exposer sa question, no 1597, relative aux équipements routiers près d’Auxerre.
M. Guillaume Larrivé. Je veux, une nouvelle fois, interpeller le Gouvernement en faveur de la ville d’Auxerre.
Un premier dossier stratégique concerne la modernisation de la liaison entre Auxerre et Troyes. Le projet d’autoroute a été renvoyé par le Gouvernement Ayrault aux calendes grecques, c’est-à -dire à l’horizon 2050. Il faudra pourtant relancer ce projet indispensable pour relier les capitales de l’Yonne et de l’Aube, en construisant ce qui est aujourd’hui un chaînon autoroutier manquant.
Je veux surtout vous alerter ce matin sur un autre dossier : le projet de contournement sud de la ville d’Auxerre, qui apparaît aujourd’hui au point mort faute de volonté politique au plus haut niveau. La déclaration d’utilité publique avait été prise en avril 2012 par le Gouvernement de François Fillon mais depuis l’État, la région, le département, la ville n’ont jamais clairement défini ni un calendrier de réalisation ni un plan de financement. L’État a mobilisé, je vous en donne acte, quatre millions d’euros pour financer des études et acquérir des terrains mais le coût total du contournement est d’au moins 118 millions d’euros : on est donc aujourd’hui très loin du compte.
Mes questions sont très concrètes. Premièrement le Gouvernement soutient-il, oui ou non, le contournement sud d’Auxerre ? Deuxièmement, allez-vous, Madame la secrétaire d’État, demander au préfet de l’Yonne de prendre une nouvelle déclaration d’utilité publique alors que la précédente sera caduque en avril prochain ? Troisième et dernière question, le secrétaire d’État en charge des transports accepte-t-il de présider, dans les jours et les semaines qui viennent, une réunion des différents partenaires pour définir précisément le calendrier de réalisation du contournement sud et son financement ?
Mme la présidente. La parole est à Mme la secrétaire d’État.
Mme Barbara Pompili, secrétaire d’État. Monsieur le député Guillaume Larrivé, je vous prie de bien vouloir excuser mon collègue Alain Vidalies, qui n’a pu être présent et m’a chargée de vous transmettre les éléments de réponse suivants.
Comme le secrétaire d’État chargé des transports a déjà pu vous l’indiquer au printemps dernier, le Gouvernement est sensible à la problématique de la desserte de l’Auxerrois. S’agissant du projet de contournement sud de l’agglomération d’Auxerre, qui a été déclaré d’utilité publique par un arrêté du préfet de l’Yonne pris au printemps 2012, je vous rappelle que son coût plafond s’élève à 83 millions d’euros. L’opération vise principalement à dévier le trafic de transit qui traverse actuellement Auxerre, Augy, Champs-sur-Yonne et Orgy, afin de réduire les nuisances locales supportées par la population et d’améliorer les conditions d’écoulement de la circulation.
Comme vous le rappelez, l’actuel contrat de plan entre l’État et la région Bourgogne a réservé à ce projet un montant de quatre millions d’euros, qui doit permettre de poursuivre les études préalables aux travaux. L’objectif consiste donc bien à lancer ce chantier dès le début de la prochaine contractualisation.
Ces études, d’un niveau de conception détaillé, se poursuivent et permettent de préciser les contours du projet et d’engager les procédures complémentaires, telles que l’enquête parcellaire ou d’autorisation au titre de la loi sur l’eau. Pour leur part, les procédures d’acquisitions foncières seront mises en œuvre sous la forme d’un remembrement avec inclusion d’emprises, le concours de la société d’aménagement foncier et d’établissement rural, la SAFER, ayant été sollicité en vue de la constitution d’une réserve foncière.
Je tiens par ailleurs à souligner qu’en raison des fortes contraintes budgétaires, les services du ministère chargé des transports recherchent actuellement une optimisation du coût de ce projet. Il s’agit d’étudier la solution d’un phasage transversal pour permettre, dans un premier temps, la réalisation d’une chaussée bidirectionnelle, assurant la liaison entre la route nationale 6 – la RN 6 – et la RN 151. En effet, les études de trafic montrent qu’une chaussée bidirectionnelle assurerait la fluidité de la circulation sur cet axe. La mise à deux fois deux voies serait alors programmée dans une seconde phase. Un tel scénario faciliterait le financement du projet lors de la prochaine contractualisation.
S’agissant de la liaison routière par la RN 77 entre Auxerre et Troyes, nous sommes bien conscients des difficultés rencontrées par le territoire du nord du département de l’Yonne. Je dois cependant rappeler que la RN 77 supporte un niveau de trafic très modéré, de l’ordre de 2 500 véhicules par jour en section courante, et jusqu’à 6 500 aux entrées des agglomérations troyenne et auxerroise. Le projet de liaison Troyes-Auxerre-Bourges a fait l’objet d’un examen par la commission « Mobilité 21 », qui a écarté l’aménagement de l’axe entre Troyes et Auxerre sous forme d’une voie express et préconisé de poursuivre les travaux de modernisation de l’itinéraire. Le diagnostic qui peut être posé sur l’infrastructure actuelle ne permet pas, à ce stade, de remettre en cause les conclusions de la commission « Mobilité 21 ».
L’État a eu soin d’engager la modernisation et la sécurisation permanente de la route existante, notamment par la réalisation d’aménagements ponctuels, tels que la requalification des chaussées et des bords de route.
Mme la présidente. La parole est à M. Guillaume Larrivé.
M. Guillaume Larrivé. Le chiffre que vous indiquez pour le contournement sud d’Auxerre est partiellement exact et donc partiellement inexact. Vous avez évoqué le montant des travaux pour le tronçon relevant de l’État, mais il y a aussi un tronçon qui relève du département et je suis absolument persuadé que sans une discussion globale sur l’ensemble du projet impliquant l’ensemble des partenaires, on restera dans cette espèce de jeu de poker menteur qui fait que le dossier, hélas, n’avance pas concrètement. En outre, quand vous indiquez que vous renvoyez la réalisation du contournement sud à la prochaine contractualisation, cela signifie, en français courant, qu’il ne se passera rien avant 2021. Or je soutiens qu’il y a urgence à remettre ce dossier en haut de l’agenda des priorités – dès l’été 2017 je l’espère.
S’agissant de la modernisation de la liaison entre Troyes et Auxerre, j’entends vos arguments. Ce sont ceux de la direction des routes, qui nous dit depuis des années que le trafic n’est pas si dense qu’il nécessiterait une autoroute à deux fois deux voies. Je soutiens au contraire qu’il faut avoir une vision d’avenir, celle du développement économique, qui rend cet équipement indispensable. Nous en reparlerons, je l’espère, l’été prochain.
Bel article, merci!... Et Merci à Mr P.Tuphé qui semble vouloir faire bouger les choses.
Pas d'argent? PAS D'ARGENT???
Mais que l'on regarde ailleurs, dans les autres agglomérations, avec toujours plus de nouvelles constructions, toujours plus de nouvelles infrastructures.
De l'argent il y en a !! POUR LES AUTRES !!!!!
Sauf pour Auxerre et pour l'Yonne, comme d'habitude.
Qu'on ne vienne pas nous dire qu'il n'y a pas d'argent.
Tout est question de VOLONTÉ POLITIQUE.
Il est grand temps de faire entendre la voix d'Auxerre, de l'Yonne auprès des grandes instances de notre pays.
Est-ce qu'un jour quelqu'un va taper un grand coup de poing sur la table?
Car Mr Tuphé a entièrement raison, l'ouest de la bourgogne se meurt chaque jour davantage, nous prenons un retard CONSIDÉRABLE dans le développement de notre territoire.
Une fois n'est pas coutumes, je suis d'accord avec le Maire, pour dire que c'était une hérésie l'abandon de la taxe carbone, par ses amis du gouvernement et l'opposition ne dit rien parce qu'ils ont laissé des années en attente ce projet, n'osant pas le mettre en chantier.
Je ne connais que sommairement ce dossier, mais il m'a semblé que la principale opposition venait de la Bretagne, région un peu enclavée donc avec des arguments sérieux d'oppositions mais pas insurmontables,
L' histoire nous dira peut être un jour qui manipulait les" bonnets rouges" et surtout les casseurs de mobiliers urbains et combien ont été condamnés. Il est de notoriété que nos routes sont largement détériorées par le passage obligé des poids lourds entre le nord et le sud de l'Europe.
Cette taxe avait bien pour but premier que les entreprises étrangères participent à l'entretien et au développement des voies de communications plus respectueuses de l'environnement.. Afin de ne pas taxé nos entreprises françaises de transports, il fallait accompagné cette taxe, d'une baisse équivalente de charges pour celles-ci.