Samedi midi, Guy Férez, le maire d'Auxerre a symboliquement scellé un ballon signé par tous les financeurs publics pour l'éternité dans la cavité de la première pierre de la construction du bâtiment à ossature bois du stade Pierre-Bouillot du RCA, route de Vaux qui abritera de nouveaux vestiaires, des bureaux et une salle de vie à l'étage offrant une belle vue sur le terrain d'honneur.

Coût de l'opération, 3,4 millions d'euros financée par l'État à hauteur d'1 million 25 000 euros, la Fédération Française de Rugby (30 000), la Région Bourgogne-Franche-Comté (300 000). Le Département qui n'a rien donné, devrait allouer une somme de 100 000 euros - a annoncé le maire d'Auxerre -, le député Guillaume Larrivé 25 000 euros, et la ville d'Auxerre la différence soit 1 million 925 000 euros.

Une cérémonie qui s'est déroulée en présence du secrétaire d'État Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, de Jean-Pierre Soisson ancien ministre d'État et des Sports initiateur notamment des Mille Club, du préfet de l'Yonne Patrice Latron, de Frédérique Colas vice-présidente du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté en charge de la transition énergétique et de l'environnement, du député Guillaume Larrivé, du conseiller départemental adjoint aux finances au maire d'Auxerre Pascal Henriat, des conseillers départementaux Pascal Bourgeois et Yves Vecten anciens joueurs du RCA, Jean-Philippe Bailly adjoint au commerce, Joëll Richet, Nadine Droghmans, Didier Michel autres adjoints au maire d'Auxerre, et des dirigeants et bien sûr, dont  les coprésidents Stéphane Robert et Jeff Bersan, puissance recevante.

Le chantier devrait être achevé à l'automne 2018, on l'espère, les travaux ayant d'emblée pris du retard. Ce sont à 95% d'entreprises locales qui ont décroché les marchés publics. En toute transparence a cru devoir préciser le maire.

La maçonnerie du premier édifice un carré cube parfait, fut couronnée par le traditionnel ban bourguignon entonné par Pascal Picq, the ghost sans nicotine de la route de Vaux et du défunt Paradisier.

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Salut au Breton du Finistère

 

Sous des dehors bon enfant et convenus, il y a eu beaucoup de profondeur, samedi, sur le coup de midi plein entamé dès 11 heures, sur une pelouse oubliée et inexploitée, à l'entrée du stade Bouillot route de Vaux.

Il faut pouvoir décrypter l'humilité et la vie des gens qui savent que le bonheur est sur le pré, à l'abri des échos médiatiques. Ici on ne triche pas et ceux qui ne savent pas cette culture, savent où il ne faut pas mettre les pieds.

Guillaume Larrivé le député, un personnage souvent controversé tant sur le plan local que national, a trouvé les mots pour exprimer la culture d'Auxerre ville sportive, mais pas que, à travers le temps. Homme d'intuition, il fut le premier si notre mémoire ne nous trahit pas, à s'engager pour le RCA. Pas avec des mots mais par un chèque signé adressé au RCA, voilà quatre ans et des présences soutenues aux forums du club. Il faut rendre à César.

Comment dire la dignité et l'effacement du nouveau préfet de l'Yonne - ce qui change -, qui d'ailleurs n'est plus nouveau, lors de cette cérémonie hautement symbolique ?

Alors que l'État s'est fortement investi dans le projet à 3,4 millions d'euros, en apportant une contribution de 1, 025 million d'euros, le représentant de l'État a été réduit au silence par la présence du Secrétaire d'État Jean-Baptiste Lemoyne.

La République étant une et indivisible, l'élu a pris le pas, protocole oblige, et il l'a dit, anticipant l'interrogation légitime des membres de la famille du rugby réunis pour la circonstance.

C'est pourquoi le préfet Latron est demeuré coi. Avec humilité. Protocole républicain oblige. Guy Férez avait peu dormi, sans quoi. Qui sait ce dont il aurait pu être capable ... Faire parler le préfet... ?

Lemoyne dit les choses à sa manière avec la manière dont lui seul a le secret et l'habileté.

On ne triche pas.

Et de pointer que le dossier a été mené par le préfet Jean-Christophe Moraud promu en Avignon. Un ancien troisième ligne du pays Rennais qui venait à Bouillot en catimini avec son chien le dimanche de match. Mais prêt à entrer dans la mêlée ... Vrai qu'à Auxerre avec une équipe Bretonne de la banlieue rennaise, il avait pris, jeune, une dérouillée en Coupe de France. Un souvenir cuisant.

Sûr que cela a pesé. On veut dire Moraud. Le dur, le Breton.

Comme ont pesé Larrivé et Lemoyne, Férez et le RCA à travers Bersan, Robert et les dirigeants, qui ont fait venir le président de la FFR himself, Pierre Camou, un week-end, route de Vaux, côté rugby. Un régal, un bonheur que de côtoyer ce bonhomme ancien banquier du sud-ouest et rugbyman, of course. Ami du grand écrivain journaliste de l'Équipe, Denis Lalanne. Respect.

Comment expliquer cette fraîcheur d'âme d'une femme (dans ce monde de brutes "joke") la Jovinienne Frédérique Colas que les gros bras appelent Fred, qui a du mal à se faire entendre, pourtant vice-présidente du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté en charge de la transition énergétique et de l'environnement ( pas moins... qui le sait ?).

Elle, l'intuition féminine a tout compris du RCA. Parfois le regard extérieur en dit plus long sur vous que votre propre regard. N'est-ce pas ?

Mais le meilleur fut Férez, de retour nuitamment du Portugal. Le maire d'Auxerre avait l'avantage du terrain qu'a renoncé à lui disputer, de longue date, Guillaume Larrivé, les deux s'entendant comme larrons en foire. En apparence. Les hommes politiques n'ont-ils pas toujours intérêt à s'entendre avec leurs " ennemis ", sachant que leurs amis ne peuvent que les trahir donc les décevoir ...?

Quand on met sur la table près de 2 millions d'euros (sur 3,4) pour le projet RCA, n'a-t-on pas le droit d'imposer le la et la couleur ... ? Il est bon pour toutes et tous de savoir qui vous soutient vraiment. Non ?

Comment conclure sans saluer Bersan, Jeff, Jean-François ce demi d'ouverture de classe qui a renversé des matchs par un simple coup d'oeil et son pied qu'il savait prendre. Bersan une carne. Aussi. Mais un grand président. Grâce à ça ? Qui peut savoir ?

Il a signé sa 50 ème licence au RCA, cette année. Qui peut en dire autant ? Ce n'est pas rien ... en tout cas l'équivalent ou presque, des noces d'or que lui réclame sa merveilleuse épouse qui veut qu'il décroche.

Respect.

Bersan est le digne fils spirituel de Pierre Bouillot.

La transmission est en marche.

La verticalité.

Comme en dégustation.

C'est ce qu'il dit ...

Oyez bonnes gens, le Bersan il n'est pas encore parti.

 

Pierre-Jules GAYE

 

 

 

 

Instantanés

 

Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était présent pour la pose de la première pierre

 

Le secrétaire d'État a mis lui aussi la main à la pâte

 

Un ancien du RCA pilier ch'timi, Yves Vecten et le préfet Patrice Latron qui a la tête d'un bon demi d'ouverture : l'État a mis plus d'un million dans la construction

 

Pourquoi le ballon choisi est-il bleu et blanc ...? Guy Férez va réussir à le mettre dans la boîte du premier coup. Lui-même s'est étonné : "Mais vous avez vu ça ... ?"

 

 Sourires sous la pluie

 

Jean-Pierre Soisson fidèle au poste, signe le ballon aplati en terre promise pour l'éternité sous la première pierre. Le futur trésor caché et des noms ineffables

 


Il a fallu refaire une plaque la veille de l'inauguration compte tenu de l'annonce de la présence du secrétaire d'État, afin d'y faite figurer son nom .... Ainsi, une nouvelle plaque a été apposée sur la première. D'où l'épaisseur

 

 

 

 Une concentration d'icônes : Picq, Chandivert, Michel, Ziani, Pascal, Yves : que de profils !

 

Cela fait longtemps que Jean-Pierre Soisson n'avait plus maçonné. Il n'a pas perdu la main

 

Stéphane Robert, l'autre président du RCA montre le chemin, pouce en l'air : Bersan se marre en douce, on ne sait pas pourquoi

 

Pascal Picq a donné le la et le tempo et tout le monde est content ...

 

 

Après, il faut tout ranger et réinstaller à l'intérieur de la tente : gros bras de rigueur

 

Sous la tente d'honneur

 

Modélisation de la future installation

 

Il y avait du monde de la  famille la grande famille RCA et ce n'est pas un vain mot que de l'écrire

 

Jean-Pierre Soisson, l'oeil sur le secrétaire d'État pendant son discours

 

 

Jeff Bersan tel qu'en lui-même.... cette belle photo reflète l'homme et en dit long. 50 ans de licence au RCA cette année. Joueur, éducateur, dirigeant, président, passeur, transmetteur de la verticalité, comme il dit.

 

Rachelle Leblond, maire de Saint-Bris-le-Vineux est l'épouse d'un grand deuxième ligne du RCA autrefois