Sur le plateau du débat sur la médiatisation du port féminin, de gauche à droite : Bozena Rosicki basketteuse polonaise internationale, Sylvie Bornet la marathonienne,  Patrick Chevallier photographe vidéaste, Solène Rousseau-Gridel, meilleure joueuse de l'Yonne au classement, et Aurélie Bresson, ancienne gymnaste, fondatrice et directrice du magazine Les Sportives

Faut quand même y croire. Et il fallait le faire. D'abord organiser le premier salon Culturesport à Toucy dans la salle polyvalente (ancienne Halle aux grains), voilà deux ans. Et remettre ça deux ans après avec un budget moindre, mais des trésors d'efforts consentis par des militants associatifs obstinés qui ne sont pas du genre à baisser les bras. On ne comptera pas le nombre d'heures de préparation des membres de l'équipe car quand on aime on ne compte pas.

Deux points forts ressortent de ce dimanche dense, une sorte de crunch intellectuel de plaisir, riche en expériences partagées par des sportifs dans leurs pratiques et leur vécu et par des écrivains, journalistes, chroniqueurs, la littérature (et la bande dessinée) faisant bon ménage avec le sport. On évoquera ici Denis Lalanne, Christian Montaignac et bien sûr Antoine Blondin l'artiste. Ou encore Pierre-Michel Bonnot, Jean Lacouture, Henri de Montherlant qui a fait de très beaux portraits dans le Songe et les Olympiques ou encore Paul Morand qui a écrit des nouvelles. La sportive n'est pas une figure nouvelle de la littérature.

Expériences partagées avec le public venu nombreux par un beau dimanche ensoleillé et doux, le premier du printemps.

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Des territoires demeurent à sonder, à défricher et à mettre en valeur. Les femmes et hommes sportifs existent, sont vivants même brisés. Et les plumitifs au sens le plus noble, aussi, sont là. Que d'humanité

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Le premier point fort est la qualité des personnes invitées et leur passion. Le partage était palpable surtout dans les débats - organisés judicieusement dans une salle annexe plus petite et intimiste - même si les expériences ne sont pas interchangeables.

Le deuxième point fort c'est que ce salon loin de faire salonnard, a véritablement ouvert des pans de réalité insoupçonnée et peu exploitée sinon pas du tout. Les témoignages furent édifiants et certains ont ouvert sur des possibles insoupçonnés. Des territoires demeurent à sonder, à défricher et à mettre en valeur.

Cette manière de parler du sport et d'univers croisés inconnus, voire niés, abandonnés, montrant et mettant en évidence des athlètes, femmes et hommes, nus et authentiques dans leur vérité, fut une brise de printemps bienfaisante et finalement nécessaire.

Culturesport a trouvé le décalage, l'intervalle. Rares sont les manifestations de ce type dans l'hexagone.

Que réservent les chefs pour l'année prochaine ou dans deux ans ...? On se le demande. Faisons-leur confiance.

P-J. G.

Aurélie Bresson femme entrepreneuse fondatrice

et directrice du magazine Les Sportives

Elle était au Salon Culturesport à Toucy dimanche.
Interview portrait d'une jeune femme de moins de 30 ans, ancienne gymnaste qui trace un chemin.
Le magazine a deux ans. Il se vend par abonnement sur internet et en kiosque.
Une nouvelle maquette arrive et le tirage va passer de 17 000 à 65 000 avec une dizaine de pages supplémentaires.

Le président national des clubs omnisports (coude sur le rebord de la chaise) et à gauche, Gilles Demersseman, conseiller régional Poyaudin

Max Malaurent ancien athlète du triathlon et éditeur sous l'oeil de Jean-Philippe Saunier-Arrighi, président de la Communauté de communes de la Puisaye-Forterre et Jean-Luc Minier une figure locale, professeur d'Université et socialiste

Des témoignages forts et édifiants

Solène Rousseau-Gridel et Aurélie Bresson

Christian Bouveau, une des chevilles ouvrières de ce Salon Culturesport, présente les grands témoins sur le plateau