Macron a beaucoup changé, il avait la chance de transformer la crise des gilets jaunes en victoire historique qui, à jamais, aurait marqué son règne. Il a choisi une piteuse retraite qui va bientôt se transformer en reculade dramatique.
Il faut être bien naïf pour imaginer que ce train de mesurettes  puisse régler le problème. La seule conséquence certaine est leur coût sur les finances publiques.

Nous aurions pu connaître un nouvel Austerlitz.

Imaginez que notre gouvernement ait accordé une augmentation forfaitaire de 200€ à tous les salariés et retraités.
Imaginez, pour que cela ne coûte rien à l'État, que l'on on ait institué un prélèvement de 10% sur tous les salaires supérieurs à 5.000€ par mois.
Imaginez que l'on ait prélevé 10% sur tous les dividendes.

Une grossière estimation me permet de penser que, par la mise en œuvre de ces dispositions, il est hautement probable d'atteindre un solde largement positif pour les finances publiques.

Macron aurait cessé d'être le President des riches.
L'économie du pays aurait profité d'un formidable booster de la consommation car si vous donnez 200€ à des citoyens qui en ont besoin pour survivre, vous êtes certain que cette somme est immédiatement remise dans la consommation et donc agit immédiatement sur la croissance du PIB.

Le train de vie des riches n'aurait pas diminué pour autant et on les imagine mal descendre dans la rue pour se plaindre.
Auréolé d'une victoire spectaculaire, Macron aurait eu devant lui un boulevard pour initier les reformes les plus audacieuses.

J'ai mal à la France.

François Schneider

Entrepreneur

Industriel en retraite