POLITIQUE
La dette du chablisien envers les moines de Pontigny
le samedi 30 mars 2019, 10:49 - POLITIQUE - Lien permanent
Les manoeuvres autour du domaine de Pontigny ne concernent pas que quelques communes du chablisien qui pourraient changer de territoire vers l'intercommunalité du Serein-Armance. En compensation Noyers-sur-Serein rejoindrait le chablisien. Des redécoupages qui impliqueraient trois communautés de communes dont celle du Serein pourrait être absorbée par celle d'Avallon-Vézelay-Morvan
Le cellier du Petit Pontigny à Chablis (DR)
Dans l’hypothèse où Chablis Villages et Terroirs accepterait de se séparer de PONTIGNY, il faudrait que NOYERS-SUR-SEREIN lui soit affecté en compensation. Par contre, NOYERS est sur une troisième communauté de Communes, celle de Serein.
L’éventuel découpage impliquerait trois communautés de communes, et donc affaiblirait la communauté de communes de Serein qui serait sans doute dissoute et absorbée par celle de Avallon-Vézelay-Morvan.
Yves DELOT propose à Dominique CHARLOT de rencontrer ensemble le Préfet de l’Yonne pour exposer ce cadre d’action et souhaite que ce découpage soit mis en place au 1er janvier 2020.
En fait l'action plan d'André Villiers qui cherche à faire bouger les lignes, envoie au front Yves Délot qui fonce sur l'abbaye agitée comme un chiffon rouge.
La seule ambition de André Villiers n'est pas de fragiliser la communauté de L’Isle-sur-Serein en prévision des élections sur Avallon.
Le député considère que le chablisien a une dette envers Pontigny car ce sont les moines qui ont créé le vignoble autour du Petit Pontigny.
Le député estime que le joyau patrimonial intact de Pontigny transmis par les moines cistérciens ne saurait être géré que par la bonne instance : pas la région trop éloignée avec une présidente qui lève les bras au ciel lorsqu'on lui en parle dixit André Villiers qui l'a rencontrée, une région inerte depuis trois mandats, depuis l'achat en 2003 par Jean-Pierre Soisson alors président de la Bourgogne. Une région qui fait la sourde oreille, bref, qui n'en a rien à faire.
Le bon échelon pour André Villiers serait le Département qui pourrait ensuite déléguer partiellement la gestion et l'animation du domaine de Pontigny. Mais il n'est pas question de se précipiter, quand bien même la région serait prête à céder le domaine de Pontigny pour l'euro symbolique, ce qui la déchargerait de frais annuels de l'ordre de 250 000 euros.
Une pierre dans le jardin de son successeur, Patrick Gendraud, à la tête du Département, actuellement en déplacement au Japon.
P-J. G.
La commune de Chablis loue oue l’hôtel Gras au bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVP) qui a entièrement rénové le bâtiment (DR)
Le Petit Pontigny à Chablis
Des religieux de l’abbaye de Pontigny, située à une quinzaine de kilomètres, s’installent à Chablis dès 1118. Le terrain autour de leur abbaye ne se prêtait pas bien à la viticulture. Ils ont conclu un accord avec les moines de Saint-Martin qui les autorise à exploiter 36 arpents de vignes.
Leurs bâtiments, le Petit Pontigny, entièrement détruits par l’incendie de 1568, sont reconstruits en 1619.
"Un grand cellier longe le vieux chemin de ronde des remparts du faubourg, rue Benjamin Constant, et le bâtiment principal a gardé sa belle allure du 17e siècle. La propriété a appartenu à la famille du général Gras, (inventeur du fusil portant son nom), qui y mourut en 1901".
La commune en devint propriétaire en 1950. Elle loue l’hôtel Gras au bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne qui a entièrement rénové le bâtiment. Le cellier a été complètement restauré en 1992. La mairie le loue pour des manifestations diverses.
Un superbe pressoir à abattage est exposé, sous abri, dans la cour d’honneur.
L’entrée principale se trouve rue de Chichée qui commence place du général Gras où se trouvait la troisième pierre des morts. "Ces pierres permettaient aux porteurs de cercueils de se reposer sur un parcours de plus d’un kilomètre depuis Saint Martin jusqu’au cimetière".
(Informations et extraits provenant du livre de Louis Bro et Michel Moreau : "Chablis, porte d’or de la Bourgogne")
Le vieux pressoir à abattage est exposé, sous abri, dans la cour d’honneur (DR)
Commentaires
Mr.Delo, la boulimie d'entreprendre en utilisant le porte-monnaie des administrés .
Sans oublier la bienveillance de ses colistiers.
Le billard, c’est comme la vie
Ça tient à un cheveu, une seconde, une rencontre, une quille à la gomme du bout un peu trop mouillée,.. qui fini pas s’effritter
Si je comprends bien dans ce joyeux bordel il y a des changements de costumes pendant l’entracte et on se sait plus qui enfile celui qui n’a plus de tenue.
Moi je me demande si ce billard a plusieurs bandes n’est juste pas un jeu de dupes.
Une boule rouge pour préparer les sénatoriales en ayant préalablement fait élire un avatar dont tous ricanent de la grossière manipulation pour laisser au parlementaire l’idée de ravir la place le temps venu.
Une boucle verte pour aller se coller sur une liste, en qualité de parlementaire, en position non éligible en pensant tenir une pouliche dodue dilettante en tête de liste.
Une boule bleue pour mettre le territoire en vrac pour jouer le démiurge lors des prochaines municipales
Une boule blanche pour Jouer le « faux » lanceur d’alerte sur un dossier qu il aurait pu traiter lors de sa Présidence du conseil Départemental. Difficile à croire lorsque l’on sait qu’il donnait des consignes à la DGS du Departement pour ne pas mettre un sou sur Vezelay et ma connaissance, Pontigny n’était pas un programme immobilier de Domanys en 2015 et connaissait déjà des difficultés.
Strike quand on sait qu’un député, nouvelle génération c’est plutôt un travailleur forcené en commission, qui porte au plan national les problématiques locales. Et qu’on lui a retiré ses mandats locaux pour cesser à jamais ce type de petites bidouilles
Et ce vieux monsieur Délot qui se voit a près de 70 ans Patron du territoire, alors qu’il vient juste de servir de boule noire au milieu du billard à 15 bandes
Delot est à coté de la plaque
il y en a raz le bol de ces types ( lui en tête ) qui font payer les petites communes de tous ces équipements dont on a rien à faire et dont on ne bénéficie pas pour cause d' éloignement
C'est donc nous qui allons débourser 250 000 € ou plus par an
Mesdames et messieurs les maires remuez vous le c... ne laissez pas ce baron faire ce qu'il veut
l' avant dernière en date ( puisque Pontigny est la dernière ) c'est la construction d' une école de musique à Venizy alors que les bâtiments actuels pourraient très bien continuer à être utilisés et à défaut il y a soit l' ancienne mairie d' Avrolles ou mieux les locaux de l' ancienne maison de retraite