Mot-clé - mésonès
mercredi 29 juin 2011
La fête du soleil sur le quartier rive droite
Le mercredi 29 juin 2011, 22:45 - LA CITE
mardi 18 janvier 2011
Municipales 1983 à Auxerre : trois listes en présence, Bonhenry avec Mésonès
Le mardi 18 janvier 2011, 23:59 - POLITIQUE
Video rétro de 1983 qui présente les trois listes en présence à Auxerre pour les élections municipales. C'était après la victoire de François Mitterrand en 1981 et bien avant l'ouverture en 1988
jeudi 17 mai 2007
La soif et la descente sur Decazeville chez "la stauge" Serge Mésonès
Le jeudi 17 mai 2007, 19:10 - AJA
La route est longue qui mène à Decazeville. Les conversations sont animées car on se retrouve et on a beaucoup à se dire. On refait le monde et on se promène sur la planète jusqu’en Nouvelle Zélande à Wanaki. Dans un minuscule hameau perdu là-haut, on bavarde avec une dame à l’ouvrage. Belle. Elle semble vivre seule et dit n’avoir pas trop d’une journée pour faire ce qu’elle a à faire : bref, pas le temps de s’ennuyer. Le monde est petit puisque son fils vit en Nouvelle-Zélande où elle se rend régulièrement. Du coup François la soumet à la question car il connaît bien ce pays magnifique où il fait bon vivre sans stress.
Cette première étape nous paraît sans fin. Il fait de plus en plus chaud et lourd. Homérique descente sur Decazeville, ancien pays minier qui doit son nom à Elie Decazes, industriel fondateur de l’usine à l’origine de la ville. C’est à Decazeville que sont nés Paul Ramadier et où repose Serge Mésonès (1948-2001), le capitaine courageux de l’AJAuxerroise, arraché à la vie sur le terrain de son enfance à l’âge de 52 ans. Patrick, le patron de l’Hôtel Moderne, un ancien condisciple rugbyman, témoigne.
Jean-Marc fait des siennes et entend prendre un raccourci à travers champs et bois. Comme des moutons on le suit car, épuisés, on serait bien contents de gagner du temps. La descente à pic est périlleuse. Après quelques détours et incursions dans des taillis pentus, on dévale dans un hameau où une maison d’hôte ne portera jamais si bien son nom pour les assoiffés que nous sommes. Plus rien dans les musettes ! Imprudents, inconscients que nous sommes, persuadés qu’il ne peut rien nous arriver. François et Alain absorbent un sweppes et un faux coca casino tiède et dégueux. Personne ne fait la fine bouche. La soif, la vraie, on avait oublié ce que c’était. Ah… une gorgée de liquide !
Un casse-croûte exceptionnel nous réconfortera à Decazeville chez Patrick où l’accueil est chaleureux. Il manque les bagages de Jean-Marc qui arriveront plus tard. Deux bouteilles de Marcilhac et une nuit réparatrice nous remettront d’aplomb pour le lendemain, une des étapes les plus longues et une entame raide. Encore !