Cité par Jean-Pierre Escalettes comme possible successeur de Raymond Domenech à la tête de l'équipe de France, Guy Roux, flatté, se dit prêt à relever le défi.

"Cela me flatte beaucoup. Cela prouve que M. Escalettes est très compétent. C'est la troisième fois qu'on parle de moi. Là, il ne s'agit pas d'une proposition mais d'une évocation. Je remercie M. Escalettes !, a déclaré l'ancien entraîneur de l'AJA, aujourd'hui âgé de 71 ans. Un âge avancé qu'il ne voit pas comme un handicap. "On constatera à la Coupe du monde, que bon nombre de sélectionneurs des équipes nationales seront de mon âge et plus âgés. Aragones a été champion d'Europe à mon âge avec l'Espagne. L'âge n'est pas un problème à condition qu'on ait la santé physique et mentale ce qui est mon cas, j'ai la chance d'avoir assisté à toutes les Coupes du monde depuis 1966 et aux Euro, de suivre l'actualité du football grâce à Europe 1 et Canal +, alors pourquoi pas !"

Consacré meilleur entraîneur de France en 1996 après avoir réalisé le doublé Coupe-Championnat avec Auxerre, l'entraîneur auxerrois e avait été pressenti au poste de sélectionneur national en 1998 pour prendre la suite d'Aimé Jacquet.

Jean-Claude Hamel, alors président de l'AJA, s'y était opposé selon Guy Roux, alors qu'il restait à ce dernier encore trois ans de contrat à honorer. Si son nom a toujours circulé lors des changements successifs à la tête des Bleus, Guy Roux semble avoir pâti, entre autres, de ne pas être issu du sérail de la Direction technique nationale (DTN).

Sa démission puis son échec à Lens, l'ont tenu éloigné du terrain. Handicap ou atout ? Blanc, Deschamps, Wenger, Tigana ou Boghossian semblent mkieux placés pour  succéder à Domenech à la tête de l'équipe de France