Le groupe Mass Hysteria était la vedette de la soirée inaugurale officielle de la salle de musiques actuelles, vendredi soir. Silex a fait salle comble, jeudi, pour la première avec la Casa bancale et Babylone Circus. Samedi, ce sera le tour de Pony Pony Run Run.

Mass Hystéria revient sans faille. Le groupe métal revient avec “Failles” l’un de ses albums les plus puissants. Erather ouvira les hostilités et le dj Free's B terminera la soirée.

     L'agenda de Silex

 

Mass Hysteria naquit dans le courant de l'année 1993, autour d'un noyau dur, fusion de plusieurs groupes rock qui répétaient au Liberty Rock Studio dans le 20è arrondissement de Paris (Ancalagon, Necropsia, Al Capote ...). La formation comprenait alors 5 membres : Mouss (chant), Erwan (guitare), et Stephan (basse), ainsi qu'un batteur et un autre guitariste (ex-Treponem Pal) qui ne resteront pas dans le groupe. En 1994, après une année de répétitions, ils enregistrent à Paris leur première démo comprenant trois morceaux. À cette époque la musique de Mass Hysteria est très imprégnée de hardcore et ne ressemble en rien à ce que nous connaissons aujourd’hui. Une seconde démo, enregistrée à Bruxelles, verra le jour en 1995 et sera toujours de la même veine.

Puis vient le jour où Pascal (le futur Overload System) participe à une répétition pour essayer de coller un échantillon sur un morceau. Il ne repartira plus et deviendra membre à part entière d'une nouvelle mouture du groupe. L'apport des échantillons à leur musique s'imposant de façon tellement évidente, les Mass Hysteria bâtiront désormais leurs morceaux sur des structures guitare-échantillons. Mais les changements dans la formation ne sont pas terminés, puisque qu'un jeune aux riffs plombés vient remplacer le second guitariste, apportant une couleur très metal et un son tout aussi lourd à la musique du combo. Il s'agit de Yann qui jouait jusque-là avec ses copains dans le groupe de death metal Necropsia.

Patrick Bacot : Une salle et une musique dans les coeurs

LE SILEX ouvre enfin ses portes «au public» un beau soir de janvier 2010. Cela fait 10 ans que l'idée fait son chemin. le président de 'association Service compris explique dans son éditorial sur le site de Silex :

"(...) Une « scène de musiques actuelles », ce n’est pas un quelconque hangar à spectacles ! Les pratiques artistiques qu’elle met en valeur ont leurs spécificités, l’économie du secteur qu’elle défend, ses usages, les artistes qu’elle accueille, leurs codes. Son mode de fonctionnement même, où des professionnels partagent leur temps avec des bénévoles, de vieux routiers de l’action culturelle encadrant de jeunes pousses sans complexes… au service d’une politique tarifaire qui ne l’est pas moins !

L’architecture de cette salle a fait jaser, au moins autant que l’audace de certains de ses choix techniques incite aujourd’hui des hommes de l’art à traverser la France pour s’en inspirer.

Mais aujourd’hui, ce qui importe en réalité, c’est la place que va progressivement prendre cet équipement - non seulement dans la vie des habitants de l’agglomération auxerroise - mais également je le pressens, dans le cœur de tous les fans de musique du département (...)