Originaire de Ligny-le-Châtel, Christian Biot était une véritable force de la nature. La mort l'a emporté brutalement à l'âge de 59 ans.

Son entreprise sise à Druyes-les-Belles-Fontaines, emploit, aujourd'hui, 14 personnes. Elle est spécialisée dans la restauration des bâtiments anciens et le négoce de matériaux.  Christian Biot a restauré des vieilles fermes, des petis manoirs, un petit château et bien d'autres domaines. C'était un amoureux des viellles pierres, de son métier, de l'artisanat et du travail bien fait.

Après avoir travaillé au sein du groupe des Pavillons Paquerot dans les années 70, il fonda son entreprise, les Bâtisseurs de Bourgogne en 1979, lorsque le pavillonneur jovinien fut placé en liquidation. Christian Biot reprit une partie du personnel et développa ses activités dans l'Yonne, la Nièvre et une partie du Cher. Il construisait des pavillons et restaurait des maisons et édifices divers.

Parmi ses réalisations figure le Borvo à Chemilly-sur-Yonne, l'hôtel et le restaurant du Domaine du Roncemay à Chassy, le bâtiment aujourd'hui occupé par les Festins de Bourgogne "appelé le "petit Borvo", la restauration de l'église de Gy Lévêque et bien d'autres demeures en Puisaye et dans le sud auxerrois.

Le personnel est sous le choc de cette disparition brutale. Personne ne s'attendait à une telle issue.

Christian Biot est décrit comme un homme discret, juste, rigoureux, très près des autres, très attentif. Aimable, il était toujours prêt à rendre service et à faire ce qu'il fallait pour les clients. C'était un patron respecté et aimé. C'était un artisan authentique, qui travaillait du lundi matin au samedi soir, qui n'a jamais vraiment profité de la vie. Ou plutôt si : il en a profité à fond au travers de l'amour qu'il vouait pour son métier, les vieilles pierres, le travail parfaitement exécuté, le travail encore et toujours le travail.

Christian Biot n'aimait pas la profusion non plus que les débordements de sentiments. C'était un ours mais un grand tendre. Il n'y aura pas de fleurs ni de couronnes, lundi, au cimetière de Joigny (16h30) où sa dépouille sera inhumée. Mais il y aura du monde pour l'acccompagner en terre et témoigner estime, amitié et reconnaissance à cet homme de coeur et de qualité.