Jean Fernandez (entraîneur de l'AJ Auxerre) : «Nous avons livré le match parfait sur le plan défensif alors que dans ce domaine nous n'avions pas de certitudes depuis le début de saison. C'est la première fois de sa saison que le Zénith concède deux buts. Offensivement nous aurions pu mieux faire surtout dans les vingt dernières minutes sur des contre-attaques qui nous auraient permis de marquer ce troisième but libérateur. Nous avons souffert jusqu'à la 94e minute. Nous savions que notre adversaire était vulnérable sur phases arrêtées. Nous avons battu une grande équipe. Ce n'est pas rien ce que les joueurs ont réalisé ce soir. Je savais que ce serait difficile mais j'avais toujours dit que ce n'était pas mission impossible. Mission accomplie !»

Luciano Spalletti (entraîneur du Zénith Saint-Pétersbourg) : «Le match a été très difficile car Auxerre a affiché un très bon niveau. Nous avons commis beaucoup de fautes techniques et Auxerre a su saisir ses opportunités. Ensuite, après avoir concédé le second but, c'est devenu beaucoup plus difficile pour nous d'autant plus que nous avons perdu deux joueurs sur des exclusions. Je ne veux pas parler de l'arbitrage. Il faut respecter ses choix. Je suis entraîneur et je n'ai rien à dire sur ce sujet».

Cédric Hengbart (défenseur de l'AJ Auxerre) : «C'était le match parfait. Nous savions qu'il ne fallait pas prendre de but et que nous pourrions marquer à un moment ou à un autre. Nous avons marqué sur phase arrêtée. C'est une joie collective. Nous pensons à tout ce que nous avons fait depuis un an. Nous avons vu que nous n'avons pas fait tout cela pour rien. Tout le monde disait que nous n'allions pas franchir ce tour et que nous ferions perdre des points UEFA à la France. Pour l'instant, nous en avons fait gagner. Il ne faut pas s'arrêter là. Nous avons envie de gagner contre des grosses équipes. Il y a encore des beaux challenges à relever».

Benoît Pedretti (milieu et capitaine de l'AJ Auxerre) : «On ressent une énorme joie, quelque chose d'indescriptible. Il y a un an à la fin du mois d'août, nous étions au fond du trou. On nous enterrait et on nous envoyait en Ligue 2. Aujourd'hui, nous nous qualifions pour la Ligue des champions. Il y a le plaisir de partager cela avec tout le groupe et les copains. C'est cela qui est le plus beau. Il y a eu un scénario idéal. Nous avions vu hier qu'ils avaient des failles sur phases arrêtées. Nous nous étions dits que nous avions le temps. Nous savions qu'il ne fallait pas prendre de but. C'est ce que nous avons fait. Nous ne nous sommes pas enflammés après avoir marqué. Nous sommes restés en place avec notre solidité et notre solidarité. Les coups de pieds arrêtés sont une de nos forces cette année. Nous l'avons prouvé à Brest et contre Valenciennes».