L'équipe joue mal, mais assure le minimum syndical. Raillés pour leur faible niveau de jeu depuis le début de saison, les Madrilènes n'ont rien fait pour calmer les critiques lors de leur triste match nul et vierge (0-0) contre le promu Levante, dans la banlieue de Valence.

Xabi Alonso et consorts ont été incapables de trouver la faille dans la défense ultra regroupée. ils étaient en général dix dans leur vingt derniers mètres  et ils se sont évertués à jouer dans l'axe, en oubliant de jouer sur les côtés. Pas forcément la meilleure stratégie quand on se retrouve confronté face à un véritable mur. L'impuissance des Madrilènes était telle qu'on avait l'impression que le match aurait pu durer des heures sans qu'ils n'arrivent à marquer. Ce match nul, leur deuxième en Liga, ne fait pas leurs affaires car ils laissent Valence et Barcelone prendre les devants.

Une dure bataille à Auxerre

Lle Real Madrid est désormais tourné vers la Ligue des Champions, mardi, avec le déplacement à Auxerre. «Je dois avouer que je ne connais pas grand chose de ce club, admet le défenseur latéral Alvaro Arbeloa, incapable de citer le nom d'un joueur auxerrois en conférence de presse. Je sais tout de même que pour l'instant dans le Championnat de France ils ne vont pas très bien, ils sont dans la deuxième moitié du classement. J'imagine que pour eux recevoir le Real Madrid va être un événement très important.» En deux saisons, le Madrilène va affronter un troisième club français après Marseille en phase de poule (3-0, 3-1) et Lyon en huitième de finale (0-1, 1-1).

«Je suis sûr qu'on va encore devoir livrer une dure bataille dans un match compliqué», poursuit le champion du monde. Sportivement dans l'inconnu, Arbeloa s'en tire mieux géographiquement. «Je crois qu'Auxerre se situe au Sud de Paris proche de Lyon, j'ai du mal à décrire mais si vous m'amenez une carte je vous le montre sans problème