La main de Sergio Ramos, mardi, en Ligue des champions, Bertrand Layec l'aurait sifflée. Le manager des arbitres de Ligue 1 estime qu'il y avait bien faute du joueur du Real Madrid sur la pelouse d'Auxerre (victoire madrilène : 1-0). Mais, ce que Layec n'admet pas, c'est le commentaire d'après match de Guy Roux, qui mettait en cause «l'arbitrage à la Batta (le directeur national de l'arbitrage) qui veut qu'en France on siffle toutes les mains» pour expliquer que les défenseurs de l'AJA aient marqué un temps d'arrêt sur le but d'Angel Di Maria.

«Dans un cas comme ça, c'est tout de suite les dispositions de la DNA qui sont mises en cause, déplore Layec. Monsieur Roux est respectable mais, dans son discours, il en est resté à la notion de main volontaire qui n'existe plus dans les lois du jeu. Il faudrait qu'il sache qu'il n'y a pas un arbitrage pour la France et un autre pour l'Europe ; les lois du jeu sont internationales. Et avant de critiquer et de refaire le monde de l'arbitrage, il devrait se poser cette simple question : "l'arbitre a-t-il vu la faute ?''»