150 cheminots et leur famille se sont repliés en zone libre à Banassac-la-Canourgue en Lozère. La SNCF voulait ainsi mettre ces personnes en sécurité avant l'arrivée des Allemands qui bombardaient la région.

Ils sont restés pendant un mois dans un camp à Banassac avant de finalement remonter à Migennes, en zone occupée. Une amitié est née entre les deux communes. Aujourd'hui, 70 ans après, Migennes dit merci à Banassac.

Le maire Jean-Paul Guix et l'ancien maire de Banassac, Marien Pouget, étaient à Migennes, ce week end, à l'invitation de l'association pour la Mémoire de Migennes. Ils ont été reçus avec les membres de la délégation par François Meyroune, maire de Migennes. Il ont aussi pu découvrir le documentaire "Migennes et l'exode" ainsi que la ville et le dépôt.

Trois témoins étaient présents. Louisette Berton et Jeannine Houssel (prénoms inversés dans le film, mille excuses Ndlr), des Migennoises qui étaient dans le convoi. Ainsi que Bernard Chassanis originaire de Migennes aujourd'hui Avallonnais, dont le père fut le mécanicien de la locomotive qui mit 6 jours et 7 nuits pour rallier La Lozère.