L'installation de caméras est envisagée dans le centre historique, à Saint-Siméon, place de l'Arquebuse et aux jardins familiaux.

Le dossier de financement qui a donc reçu le feu vert des élus, est en cours de montage, demandes de subventions prévues à la clé. 350.000 euros seront inscrits au budget 2011.

Le PRG Patrick Rigolet, adjoint au maire chargé de la démocratie de proximité, des quartiers et de la citoyenneté ainsi que Aurélie Girard, déléguée au suivi des technologies nouvelles, et Alain Raymont (L'autre gauche) conseiller d'opposition, ont voté contre, expliquant en substance que des études scientifiques pointent la faible efficacité du système -au prix exorbitant- démontrée là où il fonctionne déjà, un système qui, en outre, ne résoud pas les problèmes.

Quatre élus Verts de la majorité se sont abstenus. Denis Roycourt, adjoint à l'environnement, a expliqué qu'aucune étude ne montrait un effet certain de la vidéo surveillance pour faire diminuer les faits de délinquance dans une ville. Les conclusions sont différentes selon les villes pratiquant la vidéo surveillance. C'est sans doute un effet cumulé de différentes pratiques. Denis Roycourt a rappelé qu'il était d'accord avec Alain Raymont sur le coût très important de la vidéo dans un moment de coupe budgétaire, et qu'il ne croyait pas à son effet pédagogique. Toutes les études montrent un effet de déplacement des faits délinquance.
Toutefois Denis Roycourt comprenait la délibération comme une désir de ne pas laisser instrumentaliser à des fins politiques la question de la sécurité par la droite Sarkoziste. Pour cette raison, il s'est donc abstenu avec les 3 autres verts.
Le 5ème Vert, l'adjoint Denis Martin, a voté la délibération parce qu'elle était orientée vers des lieux fermés ou délimités ayant accumulés les problèmes. Il a expliqué que depuis qu'une partie du parking souterrain de l'Arquebuse était placée sous surveillance vidéo, les destructions sur les voitures avaient presque disparu.

( NDLR : Un tel dispositif est coûteux en main d'oeuvre : on estime qu'il faut un policier municipal pour surveiller dix caméras. Mais aussi parce que l'entretien lui-même a un coût prohibitif, que des mairies cherchent encore à évaluer avec précision après 15 ans de fonctionnement comme à Amiens - “Cette sous-traitance est un business énorme sur lequel nous n'avons que peu de contrôle”, précise Emilie Théroui, adjointe verte l'adjointe Verte chargée de la sécurité et de la prévention des risques urbains à Amiens où la municipalité réduit le nombre de caméras.)

Par ailleurs, le conseil municipal a adopté le passage de la Communautés des communes de l'Auxerrois en communauté d'agglomération, au 1er janvier 2011.

A noter que l'opposition municipale s'est divisée sur la question. Dominique Mary et Élisabeth Gérard-Billebault n'ont pas pris part au vote car l'opposition ne dispose d'aucune représentativité à la Communauté d'agglomération; Guillaume Larrivé s'est abstenu tandis que Fabien Cool et Vincent Vallé ont voté pour.

Baisse du chiffre d'affaires à Auxerrexpo

Les conseillers ont débattu de la situation qui ne laisse pas de préoccuper à Auxerrexpo. Le chiffre d'affaires accuse une baisse sensible, de 800 000 euros à 600 000 euros, en dépit des discours prometteurs tenus par la direction de  l'association Dijon Congrexpo qui gère la délégation de service public Auxerrexpo jusqu'en 2012.

Un débat récurrent sur cette structure qui devrait être modernisée mais qui est continuellement déficitaire et coûte cher à la ville. Une rencontre avec le directeur est prévue afin d'affiner la politique de marketting et la programmation.