Le “Blizzard of 2010” fut une des pires tempêtes à New York depuis 100 ans. Plus de 50 cm de neige tombèrent entre le samedi soir (25 décembre) et le lendemain. Les trois aéroports de la grande ville de 9 millions d’habitants furent bloqués pendant 24h jusqu’au 26, du jamais vu en temps modernes.

La ville de New York est remarquablement équipée pour prendre soin de ces cas exceptionnels. Mais le Maire et sont équipe soit-disant professionnelle, n’ont pas voulu voir tous les signaux rouges. L’alerte ultime, “snow emergency”, ne fut jamais sonnée. L’alerte du niveau inférieur ne fut sonnée que le dimanche soir, alors que 20cm de neige étaient déjà sur le sol, et que 40 cm allaient encore tomber, annoncés clairement par la météo. Il était trop tard. Ce fut Blücher et pas Grouchy.

Près de 48 heures après (photo), beaucoup de rues restent infranchissables. Les New-Yorkais grondent et la grogne monte. Le maire de New York, qui a des aspirations présidentielles, vient de subir un échec majeur. La météo est souvent imprévisible, mais cette tempête était prévue trois jours avant son arrivée. Le Maire a été pris, comme on dit en anglais, “avec ses pantalons sur ses souliers”.

Heureusement, dans mon quartier, pas loin de Broadway (voie stratégique) et 89ème rue, tout est en ordre. Les “NYPD Special Forces” - New York City Police Department, Special Forces – veillent sur la sécurité des citoyens avec calme et compétence (photo). Ils sont partout dans les aéroports et les métros. On se sent en parfaite sécurité. Sauf si la météo devient folle et le maire (un milliardaire) dort trop confortablement.

That’s life!

                                                                                                                                          © Philippe H. Defechereux