Eliminés de la Coupe de France par Wasquehal (CFA 2), les Auxerrois n'ont plus que la Coupe de la Ligue pour décrocher un billet Européen. A la peine depuis la fin du mois de novembre, ils restent sur 7 matchs sans victoire en Ligue 1, mais ils viennent d'aligner 5 résultats nuls d'affilés sur le même score de 1 but partout.

Au Stade de l'Abbé Deschamps, les partenaires de Julien Quercia (3 buts) n'ont plus gagné depuis le 14 novembre 2010, c'était face à Rennes, 2 buts à 1 et ils restent sur une défaite contre Toulouse (1-2) et sur 2 nuls face à Marseille (1-1) et Monaco (1-1). Le retour du Polonais Jelen, insufflera-t-il une nouvelle dynamique en attaque ? Dans quelle configuration va jouer Auxerre, sachant que Jelen a besoin d'espaces pour s'exprimer ?

Les Marseillais viennent de signer une victoire contre Bordeaux, 2 buts à 1qui leur permet de rester au contact des équipes de tête.  ils mettent un terme à une série de 5 matchs sans la moindre victoire en championnat. Au Vélodrome, ils avaient notamment été accrochés par Rennes (0-0) et par Lyon (1-1).

Le dernier succès des hommes de Didier Deschamps, loin de leurs bases, date du 20 novembre 2010, sur le terrain de Toulouse, 1 but à 0. Après cette belle performance, les coéquipiers de Brandao (1 but) ont aligné 1 défaite à Nice (0-1) et 2 nuls à Auxerre (1-1) et à Brest (0-0).

En championnat, les Auxerrois ont déjà reçu les Marseillais et les 2 équipes s'étaient quittées sur un score nul de 1 but partout, suite à des réalisations de Loïc Rémy, pour l'OM et de Valter Birsa, en faveur des Bourguignons. Les Marseillais avaient joué à 10 pendant quasiment 1 heure, suite à l'expulsion de Stéphane Mbia. La saison dernière, les Marseillais avaient aussi pris 1 point en Bourgogne (0-0).

Marseille ne convainc pas dans le jeu

Marseille a donc retrouvé le chemin de la victoire et les deux attaquants maudits, Gignac-Brandao, ont inscrit enfin un but chacun. Mais le contenu de la rencontre a relancé les doutes et les interrogations sur la capacité de l'OM à se succéder à lui-même en championnat.

Une semaine auparavant, la cuisante élimination (3-1) en 32e de finale de la Coupe de France face à Evian/Thonon (L2) avait déjà mis en lumière les carences d'une formation moins solide défensivement que la saison dernière et surtout loin d'être souveraine devant le but.

Les choix récents de Didier Deschamps (Gignac à gauche, Brandao dans l'axe, Rémy sur le banc) ont fonctionné dimanche au Vélodrome mais rien ne garantit leur efficacité sur la durée. Gignac n'a pas démontré qu'il avait les qualités pour occuper une position excentrée alors que le Brésilien, malgré son but, reste raillé par le public marseillais pour sa technique, aux antipodes des canons esthétiques en vogue chez les quintuples champions du monde.
Pendant ce temps, Rémy, le meilleur buteur de l'OM en L1 (6 buts), est curieusement cantonné au banc de touche.

Reste que la Coupe de la Ligue est devenue une compétition particulière pour l'OM. En 2010, la demi-finale contre Toulouse (2-1 a.p.) avait constitué un match fondateur et tracé le chemin vers un titre de champion de France tant attendu depuis 1992. Ironie du sort, le héros du jour avait été un certain Brandao, auteur d'un doublé.
"On sait tout ce que nous a procuré la qualification pour la finale la saison dernière", ne cesse d'ailleurs de répéter Deschamps.

Alors Marseille va chercher le doublé...