Auxerre a égalé sa plus mauvaise série en Championnat depuis la saison 1998-99 avec douze matches sans victoire.

Une mauvaise performance qui commence à faire peur du côté de l'AJA. «C'est inquiétant, c'est vrai, mais pas uniquement cette défaite, reconnaît un Jean Fernandez un peu dépité. Nous n'avons pas fait un seul bon match depuis la reprise. On savait que Bordeaux allait réagir. Pour moi, le tournant de cette rencontre a été ce penalty sévère qui amène le deuxième but, on a pris un coup derrière la tête. Ensuite, le troisième but est anecdotique. Nous avons été en difficulté défensivement et nous n'avons rien montré offensivement alors il n'y avait pas grand-chose à espérer. Il n'y a pas de regret à avoir sur ce match.»

Auxerre n'a plus qu'un petit point d'avance sur la zone de relégation. «Il faut relever la tête, d'autres matches arrivent, positive N'Dinga. C'est à nous de travailler dur, on peut remonter la pente. Nous savons que nous ne sommes qu'à un point de Monaco, mais il ne faut pas baisser les bras, ce n'est pas encore fini.»

Jean Fernandez, qui récupérait de nombreux blessés, espère avant tout que son effectif va «retrouver le rythme», mais l'entraîneur de l'AJA tient tout de même à lancer un message à ses joueurs : «Il ne faut surtout pas baisser les bras, on savait que ça allait être difficile, nous sommes à la lutte avec deux ou trois équipes et il va falloir être solidaires.»

La réception du Paris Saint-Germain au stade de l'Abbé Deschamps, samedi prochain, s'annonce déjà décisive.

Jean Tigana sur la scelette à Bordeaux, est arrivé en conférence de presse avec le visage fermé. «Je ne suis pas plus soulagé que cela, a déclaré le technicien. On a répondu présent et c'est le plus important parce que maintenant, nous regardons derrière.» Rapidement interrogé sur son avenir à la tête de l'équipe bordelaise, Tigana s'est montré nettement plus énigmatique : «Vous en saurez plus dans les jours qui viennent, nous attendons de rencontrer Monsieur De Tavernost, lundi».