[Olivier de Sagazan]

Un fait divers en provenance du Bangladesh nous montre à quel point DSK peut finalement s’estimer heureux, si toutefois il est effectivement coupable des faits qui lui sont reprochés.

Une femme de 40 ans mariée et mère de trois enfants  s’est fait attaquer la semaine dernière pendant qu’elle dormait dans sa modeste maison du district de Jhalakathi. Alors qu’on tentait de la violer, elle a coupé le pénis de son violeur, elle l’a ensuite emballé dans un bout de plastique avant de l’amener à la police. Elle a déposé une plainte pour tentative de viol contre cet homme âgé de 40  ans lui aussi. Elle raconte que depuis six mois elle se fait harceler sexuellement par cet homme marié et père cinq enfants. L’homme en question a été vite transporté à l’hôpital pour des soins, quant à son membre, il a été conservé par la police en guise preuve.
Il est vrai que la méthode est radicale et semble dispenser d’analyses compliquées et coûteuses d’ADN en tout genre : plus besoin de passer les chemisiers au peigne fin, de racler les moquettes, de stocker des literies encombrantes.

Pourtant restera toujours l’hypothèque d’un volontarisme de départ se transformant en un rejet secondaire avec pratique artisanale d'une chirurgie plasticienne sans anesthésie. En effet la défense de l’amputé pourrait très bien plaider une mutilation barbare, voir sadique, au cours d’un rapport sexuel consenti.
En général dans ces histoires de "bête à deux dos" tout se résume in fine par une parole contre une parole. Il est donc hautement recommandé de ne pas se laisser entraîner dans les jeux de duettistes mais plutôt de fréquenter les endroits spécialisés dans l’échangisme libertin : au moins on y rencontre la possibilité de bénéficier de témoignages …  de moralité, bien entendu.

Enfin le bon adage "sortez couvert" pour Monsieur devra s'enrichir d'un "jamais sans votre Opinel" pour Madame.

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