L'Elysée, serait hostile à descendre le plancher d'une taxe supplémentaire à 250 000 euros annuels, au lieu de 500 000, car cela laisserait penser qu'on s'en prend aux "classes moyennes".

Dans un contexte encore assombri par le nouveau plongeon lundi des places financières européennes, les députés débattent, mardi, des premières mesures du plan de rigueur gouvernemental, dont une disposition, la taxation accrue des plus-values immobilières, serait atténuée. Selon les derniers arbitrages lundi soir, le gouvernement a accepté que les plus-values immobilières soient exonérées d'impôt lorsque le bien vendu est détenu depuis plus de 30 ans.

La suppression de l'abattement sur les plus-values immobilières des résidences secondaires, jusqu'ici exonérées au bout de 15 ans, avait en effet créé l'émoi chez les professionnels de l'immobilier. Certains députés de la majorité la jugeaient «brutale». Globalement, le plan de rigueur doit permettre d'engranger un milliard d'euros de recettes nouvelles, dès 2011, sur les 12 milliards programmés d'ici la fin 2012 par le gouvernement.

Sur France Bleu Auxerre, Jean-Pierre Soisson (UMP) qui achève son dernier mandat, explique que tout le monde devra payer. Le député de l'Yonne s'est prononcé s'est prononcé en faveur d'un abaissemernt du plafond où devront payer les riches (350 000 euros de revenus annuels au lieu de 500 000) ainsi que d'un relèvement du Smic car nombre de familles n'arrivent plus à joindre les deux bouts.