Le match n’était pas terminé. L’empire Monsanto ne s’avoue jamais vaincu et il gère de gros lobbies à Bruxelles.

La France n’a pas, selon le Conseil d’État, apporté «la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement» des OGM.

Le gouvernement est ainsi désavoué : le Conseil d’État annulant la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto décidée en février 2008 et remise en cause depuis par la Cour de justice européenne.

«Il ne se passe pas une semaine depuis 2008 sans qu’une nouvelle information ne vienne étayer le dossier à charge contre la variété de maïs de Monsanto 810», a pourtant déclaré José Bové.

La ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, s’est dite lundi «déterminée» à faire interdire le maïs Monsanto 810 en France. Le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire a lui aussi affirmé que le gouvernement restait «défavorable» à ce type de culture car «il reste encore trop d’incertitudes sur les conséquences pour l’environnement».

 

Cependant, au delà des questions environnementales, ce sont des problèmes d'éthique et philosophiques que pose cette main-mise des "semenciers" sur l'ensemble de la biodiversité et du patrimoine ancestral de "la graine", comme le montre très bien la vidéo qui suit.

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