Le PSG s'impose après quatre matches sans victoire grâce notamment à un Nene inspiré et un Menez plus collectif. Misant sur le contre, L'AJA a cru tenir le point du nul mais a finalement craqué en l'espace de 5 minutes.

Les buts : Jallet 51 Menez 72 Néné 80, Oliech 58 Dudka 86

Malgré un match à sens unique, les Parisiens ont manqué d'efficacité dans les vingt derniers mètres :  Javier Pastore puis Nene ont raté face au but d'entrée de seconde période.
le pSG a logiquement ouvert le score sur une action collective magnifique. Néné-Menez-Jallet ce dernier trompant Sorin d'un puissant tir croisé (52e).

C'est encore Ménez qui s'est montré décisif un peu plus tard pour redonner l'avantage à son équipe sur un centre de Nene (76e) après l'égalisation de Denis Oliech (59e) qui a joué au billard dans la surface parisienne.

Néné, l'homme du match, intenable, crocheté par hengbart dans la surface a fait le break avec un penalty transformé (81e).

Mais ce PSG a tremblé jusqu'au bout après un coup franc expédié par Dariusz Dudka, tout juste rentré en jeu,  dans la lucarne de Salvatore Sirigu (87e).

Après un mois de novembre galère, le PSG renoue avec la victoire et s'impose 3-2 face à Auxerre. Paris est à nouveau 2e du championnat.

Auxerre n'a pas démérité mais va avoir du mal jusqu'à la fin.

Fournier : "Un manque de lucidité..."

Laurent Fournier (entraîneur d'Auxerre) : "Ça a été difficile. Paris était en place. On a manqué de percussion devant. On a eu la chance de revenir au score mais on a fait trop d'erreurs, par manque d'expérience. Ça nous coûte encore trois buts ce soir (dimanche).

Ce qui m'embête, c'est notre entame de deuxième mi-temps. Quand vous perdez le ballon au milieu face au PSG, par manque de maturité, cela fait deux ou trois fois que ça nous arrive... il va falloir que ça s'arrête parce que ça fait beaucoup. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs au niveau de l'état d'esprit. Ils ont fait beaucoup d'efforts mais manquent encore de lucidité. J'espère qu'ils vont apprendre rapidement.

« C'est difficile car on avait réussi à revenir au score. Après, il y a des erreurs de gamins. On ne suit pas les joueurs qui partent de derrière. Je n'ai rien à reprocher au niveau de l'agressivité, mais on est en-dessous au niveau de la maturité. Techniquement, on a eu pas mal de difficultés. Il y avait la place. Quand on fait une telle entame de seconde période, en se mettant en danger sur trois ballons dans l'axe, ça fait peur. Revenir, ça ne fait pas tout. On n'est pas à leur niveau. Il nous manque le petit truc qui fait la différence. On fait beaucoup d'efforts et on manque de lucidité. On doit être beaucoup plus rigoureux et concentré »"


PSG : Sirigu - Jallet, Camara, Sakho, Tiéné - Matuidi, Sissoko - Ménez, Pastore, Nene - Gameiro.

Auxerre : Sorin - Hengbart, Boly, Grichting, Berthod - Chafni, Ndinga, Segbefia - A. Traoré - Oliech, Le Tallec.

Segbefia sérieusement touché

Prince Segbefia, le jeune milieu de terrain togolais de l'AJ Auxerre, est sorti sur blessure à la cheville gauche,  Il pourrait être grièvement blessé.

Néné : "Un grand match de toute l'équipe..."

«C'était un grand match de toute l'équipe, a estimé Nene au micro de Canal+ juste après le match. On a retrouvé l'état d'esprit qui nous manquait. On a essayé de travailler pour les autres. On a retrouvé le chemin des buts et de la victoire.» Quant à l'incertitude entourant Antoine Kombouaré, le Brésilien assure: «On est tous ensemble, on est tous avec le coach, qui travaille bien.»

Kombouaré-Fournier même combat ...

La poignée de mains entre les entraîneurs n’est pas une tradition, elle fait partie du protocole. Mais dimanche, en fin d’après-midi, juste avant PSG-Auxerre (3-2), Antoine Kombouaré et Laurent Fournier ont poussé le bouchon jusqu’à s’envoyer une accolade de vieux camarades. Les deux hommes partagent plus que des parties de golf. Il y a six ans, presque jour pour jour, l’actuel entraîneur de l’AJA avait sauté sans ménagement du banc parisien, malgré une 3e place au classement. Rendu bougon par la défaite, le coach auxerrois n’a pas continué sur sa lancée solidaire devant les micros. «J’ai rien à vous dire sur Antoine. Ce que j’ai à lui dire, je luis dis par texto ou par téléphone».

A Paris plus qu’ailleurs, les résultats ne suffisent pas. Le Kanak le sait, lui qui coache assis sur un banc toujours éjectable malgré la fin d’une série de quatre matchs sans victoire. Et qui sautera demain. Ou la semaine prochaine. Ou celle d’après. Mais très probablement avant Noël, alors que la rumeur de l’arrivée de Rafael Benitez, annoncée par Al-Jazira à peine le match terminé, a fait mousser le Parc. «Il n’y a rien à dire, on ne parle pas, comme d’habitude», lâche Leonardo, le directeur sportif, bien embêté au moment d’affronter les salves de questions en attendant un ascenseur qui ne vient pas. Un peu plus tard dans la soirée, au club, on annonçait «n'être au courant de rien». Parce que virer Kombouaré, c’est se séparer d’un coach 2e de Ligue 1, avec une équipe qu’il n’a que très peu construit. Et qui se remet à gagner.