François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, Hervé Morin et Dominique de Villepin sont venus à ces «Grands Echanges», empreints de solennité.

Marine Le Pen n'a pas été invitée. Nicolas Sarkozy ne s'est pas présenté devant ce corps intermédaire, puisqu'il n'était pas encore candidat.

Depuis toujours, les problèmes de société et de dignité humaine sont au cœur des préoccupations du Grand Orient de France. Aujourd’hui les franc-maçons sont inquiets pour le tissu social de la France. On le voit se déchirer sous des contraintes économiques qui malmènent les plus modestes, excluent les marginaux.

VIDEOS DES ECOUTES

«Nous ne sommes pas une agence de notation, de statistiques. On ne fait pas une œuvre politicienne, avec un classement. On n'évalue pas les potentialités électorales de chacun. On privilégie les éclairages», affirme Guy Arcizet, Grand Maître du GODF.

«C'est bien de parler de l'âge de la retraite, du nombre d'heures travaillées... Mais quelles sont les intentions ? Là, on peut voir le message derrière l'image.»

Les candidats ont été intérrogés sur la démocratie, la laïcité, la solidarité sociale, la citoyenneté, l'environnement, la dignité humaine et les droits de l'homme. Ils ont abordé librement le nucléaire, la loi de 1905, les cellules souches, le cumul des mandats, l'euthanasie, mais aussi la géopolitique et notamment le printemps arabe... Les videos sont en ligne sur le site du Grand Orient.

Les francs-maçons sont décidés à peser dans la campagne. Comment ? «On a un réseau, on va s'en servir», sourit Guy Arcizet. «Y compris en allant voir ceux qui nous représentent, en les empêchant de dormir, même à 2 heures du matin...»

 

Après François BAYROU qui ouvrit les Grands Echanges le 27 septembre 2011, Jean-Luc MELENCHON, le 8 novembre, François HOLLANDE le 22 novembre, Hervé MORIN le 8 décembre, Eva JOLY, Nicolas SARKOZY, Nicolas DUPONT-AIGNAN et Dominique DE VILLEPIN interviendront ces prochaines semaines.
 
Le collectif de Loges a eu l’opportunité d’interpeller, sans compromission, des candidats républicains, à gauche comme à droite, pour une vraie philosophie politique autour des questions sociétales posées par la « Charte des Valeurs » du Grand Orient de France.