Stéphane est Canadien et Français né à Montréal d'un père parisien et d'une mère auxerroise. Son grand-père maternelle fut même Maire de St Florentin.
Ce "quadra" est un passionné, par son métier bien sûr, mais aussi par les rencontres, l'Histoire, les arts et les sciences.
Son parcours universitaire est d'ailleurs scientifique à l'université de Concordia, au Canada.
Le jeune homme est à l'époque également très attiré par les voyages, la découverte d'autres horizons, la mer, les bateaux.
C'est à Paris en séjour chez sa grand-mère qu'il "touchera" la dorure pour la première fois dans l'atelier de Claude CUCCARINI .

Mais le goût du voyage et des bâteaux le ramène à Vancouver et il travaille dans des restaurants en attendant le job sur un bateau en partance.
C'est alors la rencontre avec Brian DEDORA, doreur à Vancouver mais aussi poète écrivain, marin, et pédagogue. DEDORA lui apprend les fondamentaux de la dorure et éveillera les goûts artistiques de Stéphane. Il s'arrête plus d'un an chez ce "Maître" avant de reprendre le voyage. Jamais plus la dorure ne le quittera; il a attrapé "le virus".
Il y aura ensuite des stages de perfectionnement, puis l'inscription aux Beaux Arts et la découverte d'autres artistes, d'autres artisans, d'autres formes d'expression : la musique, le cinéma, la littérature. C'est dans la Dorure que Stéphane les retrouve toutes comme "étroitement liées"
Stéphane CHRISTOPHORY fera de nombreux autres stages de dorure aussi bien au Canada qu'aux USA. Finalement il revient au pays maternel, l'Yonne, chez Bernard DUPRE à Varennes. Il reprendra la clientèle de l'icaunais et s'installera rue Cochois.

Il est seul dans son atelier et les choses marchent bien pour lui semble-t-il. Sa clientèle est à 80% "privée", mais il y a également des collectivités, des musées, qui lui confient des restaurations.
Souvent des jeunes viennent le voir pour lui demander "comment faire pour exercer un tel métier ?" Pour Stéphane il existe encore un goût pour ces métiers d'art chez les jeunes. Ce goût peut d'ailleurs se marier avec la modernité. Il n'y a pas que la restauration d'oeuvres anciennes, il doit y avoir également la persistance de techniques anciennes de qualité mises au service de créations modernes. Stéphane prépare d'ailleurs à ces moments perdus de plus en plus rares, une table basse très "moderne" qui s'ornera de motifs originaux ne demandant rien au passé si ce n'est la technique. Le souci du beau et du bien fait n'est pas obligatoirement lié à "l'ancien".

"Stéphane CRISTOPHORY cherche dans son atelier, en tenant chacun des cadres, des "Christ en croix", des trumeaux ou des lustres, à comprendre l’objet, l’histoire de l’objet, la valeur humaine et non matérielle de l’objet" [...]"La matière, le bois, le stuc, l’argile et l’or bien évidemment ne sont rien en soi. Tout prend forme entre les mains de l’artisan. Stéphane à travers ses réalisations a pleinement trouvé sa voie."

Vidéo version longue :


Stéphane CHRISTOPHORY, doreur à Auxerre par AUXERRETV

Pour les "zappeurs" une version courte : la pose de la feuille d'Or


La pose de la feuille d'or par AUXERRETV

 

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