SOCIETE
Joigny, «ville-martyre» de la réforme de l'Etat, se cherche un avenir
le vendredi 23 mars 2012, 09:15 - SOCIETE - Lien permanent
« Joigny est en train de devenir la grande banlieue de Paris », explique Aude Besson, une secrétaire médicale à la retraite
Sur la place de la République, la République, justement, s'est fait la malle. Le tribunal de commerce a fermé en 2009. Le tribunal d'instance a déserté l'année suivante. Le café du Palais, juste en face, a baissé le rideau depuis des années. A l'exception de la boulangerie, les autres boutiques de la place ont mis la clé sous la porte.
Joigny et le pont Saint-Nicolas (DR)
A part quelques pigeons, on n'entend pas un bruit cet après-midi-là dans la vieille ville de Joigny, jolie cité de l'Yonne classée « Ville d'art et d'histoire », avec maisons à colombages, vieilles demeures aristocratiques et rues tortueuses à souhait. Et 10 000 habitants. Tout récemment, le tribunal d'instance et sa chapelle classée ont trouvé preneurs : 200 000 euros. Le nouveau propriétaire est un numismate dijonnais. « Franchement, je ne pensais pas que ça se vendrait. Je ne sais pas trop ce qu'il va en faire », grommelle l'ancien patron du café, qui vit toujours dans son établissement fermé.
Joigny la paisible, chef-lieu d'un territoire rural acquis à la droite depuis des lustres, n'en revient toujours pas. En quelques années, l'Etat s'est massivement désengagé. La maternité et la chirurgie avaient déjà quitté l'hôpital en 2004, alors qu'un bloc opératoire tout neuf venait juste d'être inauguré. Puis est arrivée la Révision générale des politiques publiques (RGPP), vaste mouvement de restructuration des services publics lancé en 2008 par Nicolas Sarkozy. Les tribunaux sont partis. Et puis le coup de massue : le départ de l'armée, en 2010. Le 28e Groupement géographique imprimait ici les cartes militaires. Les 400 militaires, leur famille et leurs 650 000 euros de salaires mensuels faisaient vivre le commerce local.
La communauté de communes s'est retrouvée propriétaire pour l'euro symbolique d'une immense friche de 10 hectares en pleine ville, et de milliers de mètres carrés de bâtiments, pour certains amiantés.
Commentaires
JOIGNY VILLE QUI MARTYRISE LA DEMOCRARTIE
Relais d'information publiée sur le blog d'isabelle BOURASSIN .
En 07/2011, nous apprenions par la presse que des équipes
d’architectes "planchaient" sur le projet de la bibliothèque.
Le 28 juillet, l’équipe municipale dirigeante retenait le cabinet
Basalt, dont le coût était... le plus cher... Le 5 août, le maire
signait ce marché de 162 375 € HT avec ce cabinet, sans
l'accord
du conseil municipal. Le 2 septembre, notre groupe écrivait
au préfet et le
18
novembre, nous portions l’affaire
devant le
tribunal administratif afin de faire annuler la
signature du maire
puisque c’était illégal. En effet, suite au conseil
municipal du
05/10/2009, où une
délibération était prise autorisant le maire
à passer, ... des marchés dès l’instant où les crédits étaient
prévus au budget pour l’opération concernée. Dans le cas
présent seul un crédit de 60
000 € avait été voté.
Or, Ã quoi sert un conseil municipal si le maire peut tout
accomplir seul ??? Le code des marchés publics s’applique
pour toutes les communes, Joigny ne fait pas exception.
Le maire a signé un marché pour lequel il n’avait aucune
autorisation du conseil municipal.
L’audience publique a eu lieu le 06/06/2012, à Dijon, et Ã
l’heure où nous écrivons cet article, la décision définitive
n’est pas
rendue, néanmoins, le rapporteur public a donné
ses
conclusions (qui sont en général suivies par le tribunal) :
annulation de la décision de signer le marché, le maire n’était
pas régulièrement habilité à signer dès lors que les crédits au
budget primitif de 2011 étaient insuffisants.
Notre rôle d’opposants est de vérifier que la municipalité
respecte les lois, nous espérons qu’une fois ne sera pas
coutume. À suivre sur le blog.
Liste "L'union de Joigny"
Réhabilitation de la bibliothèque : la loi doit être respectée
Isabelle Bourassin-Lange et Guy Mathiaut - http://isabellebourassin.vefblog.ne...
BEL EXEMPLE DE GASPILLAGE D'ARGENT PUBLIC A JOIGNY ET DE DEMOCRATIE NON PARTICIPATIVE , LES JOVINIENS N'ONT PAS ETE CONSULTE ET ONT BIEN D'aUTRES PRIORITES COMME LA MAJORITE DES FRANCAIS. Petites explications de gestion municipale dispendieuse de la future Bibliothèque NICOLA SORET.
Concernant son projet "pharaonique" de la médiathéque et bibliothèque de JOIGNY dont le montant des travaux de 1.718 582,17 Euros HT soit 2.055.424,27 TTC , est supérieur de 12% à l'engagement du maître d'oeuvre BASALT ARCHITECTURE au stade de l'APD soit 1.527.000,00 HT dont options cf. CM 16/04/12.
Pour information en réhabilitation un taux de 5% à 8% est normalement admis cf. informations diffusées par la MIQCP Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions publiques.
BRAVO pour le maître d'oeuvre BASALT ARCHITECTURE qui s'était engagé à respecter le budget initialement fixé par la Ville de JOIGNY à 1.250.000,00 Euros HT , soit un dépassement de 37%.
A noter que son contrat ne prévoit pas de pénalisation en cas de dépassement , en conséquence il aurait eu tord de se faire plaisir avec de l'argent public dont il est pourtant redevable et qui ne tombe pas du ciel.
A noter également son engagement pour un démarrage des travaux en octobre 2012 et une livraison en août- septembre 2013. A cette date nous verrons bien où seront ces travaux qui défigureront la belle architecture du XVIIIéme siècle de Germain Boffrand.
A noter que l'accessibilité de l'espace urbain n'est pas pris en compte dans le cadre de la demande d'autorisation , petit budget supplémentaire et patate chaude dont BASALT ARCHITECTURE sera habilement débarassé , sachant que le point faible de l'opération est son accessibilité notamment aux personnes à mobilité réduites mais également aux autres , le stationnement dans le quartier n'étant déjà pas aisé en l'absence de l'ouverture de la bibliothèque-médiathèque.
Pour conclure d'autres solutions moins couteuses étaient envisageables. Tel n'a pas été le choix de nos élus qui se sont lancés dans ce projet , ce qui est regrettable.
Nous faire croire que l'on ignorait le mauvais état des toitures est prendre les Joviniens pour des imbéciles. Une bonne étude de programmation aurait du normalement intégré cet imprévu qui n'a l'a été que par incompétence.
A noter que le site des tribunaux de JOIGNY a été bradé à 200.000 euros par le CONSEIL GENERAL DE L'YONNE sans que les Jovinens en soient informés , alors que des propriétés équivalentes se négocient à pas moins de 350.000 euros . Bizarre , vous avez dit bizarre , comment est gaspîllé l'argent public !
JOIGNY VILLE MARTYRE !... ( Article MEDIAPART de mathieu MAGNANDEIX )
Comment monsieur SORET ( P.S. proche de martine AUBRY , en lutte avec Daniel PARIS P.R.G. pour la députation de SENS ), adjoint à la culture de la ville de JOIGNY peut-il expliquer que le cabinet d'architecte retenu pour la réhabilitation de la bibliothèque de JOIGNY était 37% plus cher que le moins disant , soit un écart de 60.000 euros pour les contribuables ? Taux d'honoraires 14% alors que le taux couramment pratiqué par les architectes locaux est de 10% pour les missions confiées . Le contrat de 200.000 euros TTC a été signé par le Maire sans être habilité par le conseil municipal . ( une action en justice est engagée auprès du T.A. par un des membres de l'opposition Mme BOURASSIN ). L'emploi des compétences locales ne semble guère être la préoccupation de cet élu qui prétend à la députation , le cabinet d'architectes BASALT ARCHITECTURE étant du 95 et son BET de ROUEN ... . Depuis le budget est en dérapage de 22% pour des motifs fallacieux ( voir article de l'Yonne républicaine du 17 avril 2012 ) , certes financé à 80% que supporte l'ensemble des contribuables français. De plus une mission dite de SONDAGES STRUCTURAUX qui n'est en fait que le DIAGNOSTIC du bâtiment existant a été confiée a un nouveau prestataire pour 7.900 euros HT alors que l'équipe de maîtrise d'oeuvre en avait la charge ... dans son contrat . Le projet de réhabilitation est devenu depuis la mise en concurrence "douteuse" initiale , s'est transformé en projet d'extension " pharaonique " à la mode , en total contradiction avec le secteur sauvegardé de JOIGNY , et les besoins des Joviniens ( Situation en centre ville ancien n'offrant aucune solution de stationnements ) .
JOIGNY VILLE SOCIALISTE ET DEPENSIERE
Un Jovinien indigné
Cette situation est vrai, elle n'est pas agréable. Mais elle traduit le fait que les Français n'ont pas encore compris que notre état vit au dessus de ces moyens depuis 40 ans.
Alors il faut bien réduire les dépenses quelque part.
bien sur réduire partout mais pas chez moi ! et penser que l'élection de l'un ou de l'autre des candidats à la présidentielle c'est une illusion.