L’AREMO (Association de Recherches et d'Études sur le Mouvement Ouvrier d'hier et d'aujourd'hui) dans la région d’Auxerre est une association militante qui se donne pour objectif, comme l'indique son nom, d’aborder et d’analyser toutes les questions concernant le Mouvement Ouvrier d’hier et d’aujourd’hui.Elle ne veut pas se substituer à aucune autre organisation et n’est concurrente avec nulle autre. Elle est totalement indépendante. Ses activités sont librement et sans tabou déterminées par ses membres.


Alain CHICOUARD AREMO par AUXERRETV

L'AREMO avait invité,  pour une conférence/débat Jacques COTTA journaliste, réalisateur et producteur à la télévision française. Il est le frère de la journaliste Michèle Cotta.
Il venait parler de son dernier ouvrage  " Un CDD sinon Rien" et des "atteintes aux droits du travail" et à la "fonction publique"
Jacques COTTA est également l'auteur de plusieurs ouvrages :
Dans le secret des sectes, Flammarion, 1992, en collaboration avec Pascal Martin    
L'illusion plurielle. Pourquoi la gauche n'est plus la gauche, Lattès, 2001, en collaboration avec Denis Collin    
7 millions de travailleurs pauvres. La face cachée des temps modernes, Fayard, 2006
 Riches et presque décomplexés, Fayard, octobre 2008   
Qui veut la peau des services publics?, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2011
Son éditeur, présente le dernier ouvrage ainsi :
"Avec la crise économique et financière qui n’en finit plus, force est de constater que la précarité du travail se banalise. Les salaires et les acquis sociaux sont menacés.
Dans le secteur privé, le contrat à durée indéterminée est balayé au profit des CDD, de l’intérim, de l’intermittence ou toute autre « innovation » qui permet de réduire les effectifs du jour au lendemain.
Dans la fonction publique, 5 millions de salariés, de l’éducation à l’hôpital en passant par la territoriale seront supprimés. Des écoles à Peugeot, en passant par IBM par exemple, la précarité est souvent préconisée comme soupape en lieu et place d’une véritable politique d’emploi. Et lorsque cela ne suffit pas, la loi est détournée pour permettre de se défaire des salariés comme de vieux kleenex usagés.
Évidemment, cela concerne le niveau de vie des citoyens, mais en outre, le travail lui-même s’en ressent…
A l’heure du combat contre les déficits et contre la dette souveraine, Nicolas Sarkozy et François Hollande ne pourront contourner ce sujet qui effraie tant de français.
Fatalité ? Ou plutôt choix de société impulsé par les sommets de l’état au profit des actionnaires, des directions générales ?
Jacques Cotta illustre son analyse avec des cas concrets de politiques des ressources humaines alarmantes et dégage des pistes qui devraient permettre de privilégier enfin le travail et l’intérêt collectif."


Jacques COTTA conférence à Auxerre par AUXERRETV


Dans : L'illusion plurielle. Pourquoi la gauche n'est plus la gauche ? écrit en collaboration avec Denis COLLIN, Jacques COTTA n'y allait pas non plus par quatre chemins.
"Vingt ans après 1981, que reste-t-il du socialisme en France ? La gauche se distingue-t-elle encore de la droite ? Les idées progressistes se différencient-elles aujourd'hui de l'idéologie libérale ? Le PS s'oppose-t-il aux dérives mondialistes de ses alliés européens ? Et la majorité plurielle mène-t-elle, depuis 1997, une politique de changement ?"
Décryptant les programmes et la sociologie mais aussi les jeux de pouvoir, les réseaux et les affaires, comparant les paroles et les actes sur la souveraineté nationale, le service public, l'emploi, les mœurs, l'immigration, mais aussi la construction de l'Europe ou les relations internationales, leur enquête met au jour pourquoi et comment, à travers l'alliance souterraine entre ex-gauchistes et technocrates, l'arc Rose-Rouge-Vert est devenu, à rebours de son héritage, l'avant-garde de la globalisation. Pourtant, l'aspiration à gauche demeure... Un livre de débat, un livre de combat."

Lors de cette conférence Auxerroise les questions relatives à la construction européenne, aux traités en vigueur, ne sont pas passées à la trappe. Elles deviennent "centrales" et sous-tendent toutes les autres. Il ne peut être question de continuer à démanteler notre protection sociales, notre droit du travail, nos services publics au nom d'une supranationalité omnipotente. Le peuple, la Nation doivent rester souverains sur ces questions fondamentales. Cette exigence absolue n'empêche pas les coopérations librement et démocratiquement décidées par ces États souverains.

 

 


Jacques COTTA et l'EUROPE par AUXERRETV