Un stage de deux jours de formation a réuni au Domaine du Roncemay dans l'Yonne près de Joigny, des architectes, artisans, constructeurs, plaquettistes, gros oeuvre, à l'initiative des sociétés KNAUF INSULATION et de CONGYMARC. L'objectif est de sensibiliser et accompagner les bâtisseurs à la nouvelle règlementation qui entrera en vigueur au 1 er janvier 2013 en ce qui concerne les nouvelles normes énergétiques.
D'un mot, il faudra diviser par 3 la consommation d'énergie des ménages en isolant les prises électriques, cheminées, hottes, pourtours de fenêtres etc., autant de gouffres à chaleur, sans parler de la qualité de l'isolation et des isolants et de la toiture.
Les maisons sont des passoires, affirme Mathieu Chevillotte, de MC2 architectes à Auxerre. Il existe donc de fortes marges de progression.
Le formateur Thierry Emon, ancien bon joueur de tennis de table, informe les artisans des nouveaux produits isolants et les guide vers l'efficacité.
Une action pédagogique de fond qui rejoint les préconisations du Grenelle de l'environnement qui nous concerne tous
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A l'issue des travaux ponctués d'un repas convivial, les participants ont pu bénéficier d'un cours d'initiation au golf dirigé par Sébastien Diguerher. Sous la pluie, à l'abri du practice couvert.


BBC comme bâtiment de basse consommation... par AUXERRETV

 

BBC sous-entend énergétique

Le terme bâtiment de basse consommation (BBC) sous-entend « énergétique ». Un bâtiment de basse consommation est un bâtiment dont la consommation énergétique nécessaire à son chauffage est améliorée comparée à des habitations standards.

Un bâtiment basse consommation selon la réglementation RT2005 (RT2012 à partir du 28 octobre 2011) est un bâtiment dont la consommation conventionnelle en énergie primaire pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire, l'éclairage et les auxiliaires techniques (pompes...) est inférieur de 80% à la consommation réglementaire.
Les grands principes pour atteindre cet objectif sont :
1. Une conception bioclimatique de l'édifice ou de la maison (compacité, orientations, traitement des façades par orientation, apport de lumière naturelle) permet d'approcher à moindre coût cet objectif.
2. Une forte isolation thermique de 30 cm réduira considérablement les besoins en chauffage. Cette isolation sera de préférence extérieure en cas de façades maçonnées ou béton pour préserver l'inertie ou répartie en cas de construction de façades à ossature bois; le but étant de limiter les ponts thermiques.
3. Une parfaite étanchéité à l'air de l'enveloppe extérieure et des réseaux. En plus de limiter les pertes de chaleur par des fuites d'air directes, cette mesure permet de garantir la meilleure pérennité du bâtiment à terme (isolants, structure, etc.). Cela n'est plus tout à fait exact du fait de l'arrivée sur le marché des tubes sous vide pour la production d'ECS et de chauffage basse température
4. Une bonne performance des équipements techniques (éclairage, chaudière, pompe...) et étudiés pour obtenir le meilleur rendement (pas de surdimensionnement).
5. C'est seulement ensuite que la question du mode de chauffage se pose. Gaz, bois, géothermie (électrique), pompe à chaleur (électrique), etc. La réglementation impose, au-delà d'une certaine surface, une étude comparative sur 20 ans des différents moyens de chauffage à disposition en considérant les augmentations prédites du coût des énergies. Elle impose également une possibilité de réversibilité du mode de chauffage.
6. Les énergies renouvelables, bien que très vertueuses, n'apportent que de faibles économies en comparaison des points sus-cités. Il faut préciser que la pose de capteurs photovoltaïques ne réduit pas les consommations d'un bâtiment et que les capteurs pour l'eau chaude sanitaire doit être bien dimensionnée pour ne pas surchauffer et donc se dégrader en été. Cela n'est plus tout à fait exact du fait de l'arrivée sur le marché des tubes sous vide pour la production d'ECS et de chauffage basse température.