Le patrimoine de l'AJA a été expertisé à 45 millions d'euros. C'est 20 hectares bâtis, un stade de 22 000 places assises, homologué Ligue des champions, quatre terrains gazonnés annexes, deux terrains synthétiques homologués par la Fédération, un gymnase etc. L'ensemble appartient à l'AJA.

Cela n'a pas empêché la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) de la Ligue professionnelle de football de mettre le projet de budget de l'AJA pour la saison 2012-2013 en stand-by. Ce budget prévisionnel de 20 millions (la moitié du budget de la saison dernière) intégrait un déficit structurel de 8 millions destiné à être résorbé par le produit de le vente de joueurs. Auxerre a toujours construit des déficits structurels effacés par le produit de la vente de joueurs figurant dans l'actif comptable ou par le produit de recettes exceptionnelles tirées de la participation à des Coupes d'Europe.

Roux : "tout ira bien"

La DNCG a demandé d'une part des garanties financières notamment 5 millions de recettes immédiates, et d'autre part une évolution dans le capital de la SAOS qui appartient depuis toujours à l'association AJA, exemple unique dans le paysage actuel. Bref, la DNCG recommandait à l'AJA d'ouvrir son capital.

Les deux conseils d'administrations (de l'association et de la SAOS) ont donné leur feu vert pour accéder à cette demande administrative de protée générale destinée à offrir une garantie nécessaire à tout le monde. Il y aura donc un apport d'argent, sous forme de participation de nouveaux partenaires, petits et grands, diversifiés.  Et il y aura probablement la mise sur le marché bancaire d'obligations convertibles. Les apports se situeraient, à l'heure actuelle, autour de 2,5 millions, provenant de particuliers divers.

Guy Roux, l'ancien coach-manager de l'AJA, aujourd'hui adminsitrateur délégué des deux conseils d'administration (SAOS AJA et Association AJA), refuse de s'alarmer. Il assure que «tout ira bien».

Il n'empêche que rien n'est garanti. La DNCG est un organisme indépendant.  Certes, le danger d'une relégation adminsitrative semble bien écarté. 

La DNCG doit en principe statuer définitivement, jeudi, après avoir reporté plusieurs fois l'échéance de sa décision.

 

LA DÉCLARATION

" Pour moi, cette saison est une saison de stabilisation. Il y a encore des salaires élevés qui réduisent notre marge concernant le budget. Mais, à partir de la saison suivante, on aura des jours meilleurs. On pourra remonter au classement, avec l'espoir de retrouver l'élite." (GUY ROUX, administrateur délégué de l'association et de la SAOS AJA )

Guy Roux, l'ancien coach-manager de l'AJA, aujourd'hui adminsitrateur délégué des deux conseils d'administration (SAOS AJA et Association AJA), refuse de s'alarmer. Il assure que «tout ira bien» (DR)