- Le père Jean-Marie Rigollet estime que chacun a le droit de s'exprimer librement, l'église y compris.

- Les JO terminés, il faut exploiter un nouvel événement qui n'en est pas un et qui est par surcroît dénaturé

- L'abbé affirme que la question doit être débattue par les citoyens

- Aimez-vous les uns les autres, tel est le leitmotiv de son sacerdoce : être à l'écoute, présent, pour l'autre lorsqu'il en a besoin

- Itinéraire d'un homme de coeur et de conviction, de Vinneuf à Sens et de Sens à Auxerre aux Vauviers quartier dont les humains lui ont tout appris

- Jean-Marie Rigollet n'accepterait pas de marier à l'église des personnes de même sexe mais il bénirait leur union

- Indignation. Le curé est du côté des petites gens, des artisans contre le pouvoir des politiques et celui des banquiers



La prière est un acte codifié ou non, collectif ou individuel, par lequel une requête est adressée à Dieu ou à une divinité ou à un être désigné comme médiateur de Dieu ou de la divinité. Trois types de prières existent : la prière d'intercession (pour demander un bienfait pour quelqu'un ou soi-même), la prière de confession, et la prière de gratitude. Elle est parfois présentée comme une attitude intérieure, méditative, quand elle ne contient pas explicitement de requête et cherche alors à produire un sentiment d'unité avec Dieu ou la divinité (source Wikipédia)

 

C'est le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France qui a créé la polémique en faisant une "proposition nationale pour une prière des fidèles en la fête de l'Assomption".

Mercredi 15 août, fête de lAssomption de la Vierge Marie, les chrétiens de France étaient appelés à dire une prière commune, face aux projets du gouvernement. En ligne de mire, entre autres, le mariage homosexuel annoncé pour le 1er trimestre 2013. Une stigmatisation de trop pour l'association « David et Jonathan » qui regroupe des chrétiens homosexuel.

Le choix de l’assomption de Marie pour garantir la norme familiale peut paraître ironique. En effet, c’est prendre la Sainte Famille comme modèle, nonobstant l’histoire singulière de la maternité d’une vierge, sans parler de son immaculée conception érigée en dogme.

Le paradoxe va bien au-delà de la prière du 15 août. Elle pose que l’homme est conçu pour la femme, et la femme pour l’homme : elle se fait le chantre de la nature hétérosexuelle de l’humanité. Curieusement, le sacerdoce reste cependant une affaire d’hommes et le célibat demeure la règle. Autrement dit, l’homme est fait pour la femme – mais uniquement en dehors de l’Église. Une institution menacée par les scandales d’abus pédophiles.

Est-il permis de penser normal que l'Eglise se tienne en dehors mais alors... tout à fait en dehors, c'est-à-dire que les homosexuels sont des enfants de Dieu aussi (qu'on veuille les qualifier de malades ou pas) et donc ont le droit au même respect et amour que les autres ? Ils ne sont pas forcément des "pécheurs".

Le père Jean-Marie Rigollet (DR)