Jean-François Copé était entouré par les parlementaires UMP du département, Marie-Louise Fort, Guillaume Larrivé et Pierre Bordier. Henri de Raincourt n’était pas présent ; il soutient François Fillon. On notait également la présence de Jean-Marie Rolland et de Jean-Pierre Soisson qui a vivement soutenu, avec beaucoup de vigueur, Jean-François Copé.

Ce scrutin militant aura lieu le 18 novembre prochain et l’autre « compétiteur », François Fillon est annoncé à St Georges-sur-Baulche le 16 novembre, 2 jours avant le scrutin.

Il ne s’agit pas d’une « primaire » à l'image de celle organisée par le PS pour la désignation de son candidat à l’élection Présidentielle, mais de l’organisation interne du principal parti d’opposition. Jean-François Copé se plait à le souligner avec force, "ne nous trompons pas de dates", les prochains rendez-vous sont en 2014 pour des élections locales, territoriales et 2017, la prochaine élection Présidentielle, c’est bien loin. Au passage il doute que les Français choisissent en 2017, un « François Hollande de droite » pour succéder à un Hollande de gauche !

Cette échéance présidentielle, il ne la voit pas gagnable pour la droite si elle n’a pas auparavant engager la reconquête de mairies et de cantons. C’est  « sa vague bleue de 2014 » qu’il veut promettre aux militants. Il propose à cet effet, d’affirmer clairement une opposition forte « aujourd’hui et maintenant » avec un slogan qui revient sans cesse : « une droite décomplexée », c'est-à-dire n’hésitant pas à se saisir des sujets qui fâchent pour peu qu’ils soient une véritable préoccupation pour les Français et pas seulement « des sujets construits pour diviser à des fins politiciennes » La "droitisation" qu'on lui oppose souvent l'agace beaucoup. "C'est un mot codé inventé par les socialistes pour nous empêcher d'évoquer les sujets qui préoccupent nos concitoyens et pour en proposer les solutions" Il ne s'agit pas pour le Maire de Meaux de faire une quelconque "alliance" avec des partis extrémistes, mais tout simplement en proposant des solutions d'empêcher la montée de ces votes de protestation. Son objectif n'est pas de plaire aux "echotiers de St Germain des prés", mais de répondre "aux attentes des Français" : le "politiquement correct" est pour lui un piège pour la droite.

Jean-François Copé, toujours très bon orateur, parlant prêt de 2 heures sans notes, appelle un chat un chat ; il daube sur les mous qui ne recherchent que le confort "intellectuel" de ce « politiquement correct ». C’est un peu ça aussi sa « droite décomplexée » : une droite qui n’a pas besoin de se justifier. "Heureusement ... que ce sont les militants qui vont choisir et pas les Barons " glisse-t-il : manifestement les militants apprécient.

Le "point presse"