De g à d, Guillaume Larrivé,Henri de Raincourt, Marie-Louis Fort et Pierre Bordier (DR)

Ils le feront systématiquement tous les 6 mois, Henri de Raincourt, Pierre Bordier, Marie-Louise Fort et Guillaume Larrivé ont invité la presse pour évoquer les affaires courantes et rendre compte du travail qu'ils accomplissent dans l'exercice de leurs mandats.

Ils sont pugnaces, peu de choses échappent à la critique : "Tout ce qui est entrepris actuellement par le gouvernement Ayrault et au delà par le Président de la République, va à contrario des intérêts de notre pays" Les exemples exposés sont nombreux et l'on retiendra les quelques mots prononcés sur la compétitivité et plus spécifiquement sur l'automobile tellement menacée. Henri de Raincourt souligne l'étrange contradiction entre des paroles guerrières du Ministre Montebourg et l'instauration du malus. Curieusement, souligne-t-il, "ce n'est pas Volswagen qui sera touché par ce malus, mais bien Renault et Peugeot-Citroën".

Pour la sécurité, ils ne veulent pas "se laisser abuser par l'image d'un Valls" essayant de donner des gages de fermeté alors que la Ministre de la Justice, Mme Taubira, prépare derrière tous les éléments d'un "laxisme judiciaire organisé" Guillaume Larrivé fera d'ailleurs une intervention à l'Assemblée Nationale, prochainement, interpellant le Ministre de l'Intérieur.

Et l'opposition en interne alors ?

Même si les choix pour la présidence de l'UMP, (ils seront scellés le 18 novembre prochain), sont différents "il s'agit d'une compétition normale et prévues par les statuts" et ceux qui accueillaient Copé à Venoy récemment, seront également à St Georges pour le venue de Fillon le 16 novembre. Simplement, pour Henri de raincourt, "cette compétition légitime aurait pu être plus courte"

Peu de commentaires sur la création de l'UDI. Rappelons que le Président actuel du Conseil Général, André Villiers, en fait partie. Pour Henri de Raincourt, c'est plutôt une bonne chose permettant à la droite de "ratisser" plus large, l'UDI ayant clairement fait entendre sa participation au concert actuel de l'opposition de droite et centre-droit : une entité bien différente, par conséquent, du "courant" exprimé sans succès par François Bayrou, renvoyé pour l'occasion au centre gauche.